Baromètre Deloitte-In Extenso : chute des performances en mai pour l'hôtellerie française

Après une timide reprise en avril, l'activité a été pénalisée par un calendrier particulièrement défavorable à la clientèle d'affaires. La multiplication des ponts a réduit la demande et cette baisse n'a pas été compensée par une clientèle de loisirs toujours frileuse.

Publié le 01 juillet 2014 à 17:57
D'après le baromètre Deloitte-In Extenso, avril présentait une légère amélioration des performances avec, pour la première fois depuis de nombreux mois, une progression de la fréquentation des hôtels. La hausse était modeste mais suffisamment sensible sur l'ensemble du territoire pour soulever quelques espoirs de reprise, bien que le mois de mai s'annonçait compliqué. Et il s'est bel et bien achevé sur des performances en net retrait sur quasiment l'ensemble du marché hôtelier français. Quelques destinations et catégories ont mieux résisté que d'autres - l'hôtellerie marseillaise affiche des augmentations de chiffres d'affaires hébergement sur presque toutes les catégories - mais il s'agit d'une exception.


Les villes françaises restent des destinations d'affaires

C'est surtout l'occupation qui a pénalisé les hôteliers. La fréquentation des établissements est en retrait par rapport à l'année passée. Selon les destinations, la baisse de la fréquentation a pu être partiellement compensée par une progression des prix moyens mais quand cela n'a pas été possible, les conséquences sur le chiffre d'affaires ont été lourdes.

En cause, un calendrier qui a pénalisé les déplacements de la clientèle d'affaires. Contrairement à l'année passée où quasiment tous les jours fériés tombaient un mercredi, cette année, le mois de mai comptait trois jeudis fériés. Une aubaine pour les salariés désireux de s'offrir un week-end prolongé, mais une catastrophe pour les hôteliers. La clientèle d'affaires a été peu présente et n'a pas été compensée par la clientèle de loisirs. Dans un contexte économique difficile, cette dernière ne s'est pas déplacée. À de rares exceptions près, les villes françaises sont encore et surtout des destinations d'affaires.

Reste à savoir s'il ne s'agit là que d'une pause ponctuelle dans un phénomène de fond et qu'une éventuelle reprise ne sera pas pénalisée par des phénomènes sociaux (grève SNCF, mouvement des intermittents, etc.) avec un impact sur l'activité hôtelière.


Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles

Dialoguez avec nos experts !

(Service réservé à nos abonnés : 3,33€/mois)

Vous souhaitez poser une question
ou ajouter un commentaire ?

Un seul clic pour accéder à la suite :




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de partie H/F

75 - PARIS 18

Le restaurant Chez Ginette (Paris 18) recrute pour compléter son équipe un/e Chef de partie en CDI à temps plein, horaires du matin en continu (8h-16h). 2 jours de repos consécutifs le vendredi et samedi. Travail du dimanche au jeudi Cuisine traditionnelle française et moderne, carte courte qu

Posté le 06 juillet 2025

Chef de rang H/F

84 - L ISLE SUR LA SORGUE

Solelh Bistro gourmand au cœur de l'Isle sur la Sorgue et ses antiquaires référencé au Michelin avec un BIB gourmand ! Un lieu contemporain et convivial, guidé par une cuisine de bistronomie moderne. Belle carte des vins et clientèle international Recrute en CDI à temps plein. -Un(e) CHEF DE RANG

Posté le 06 juillet 2025

Chef de cuisine H/F

74 - MEGEVE

Restaurants de cuisine traditionnelle Le Café de la Place à MEGEVE ou TALLOIRES (lac d ANNECY )recherche h/f: un chef de cuisine et un second. Ambiance dynamique et conviviale au sein d'une petite équipe en cuisine. Postes à pourvoir immédiatement. Possibilité de logement. Contacter Jean Paul

Posté le 05 juillet 2025