L'Hôtellerie Restauration No 3420 - page 4

Complexe choc
de simplification
L’édito
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Hôtelier-restaurateur :
Enmars2013, leprésident de laRépublique,
François Hollande
, annonçait
aux Français un‘chocde simplification’, soit 200mesuresdestinées à simplifier
leur viequotidienne, celledes entreprisesmais aussi de l’administration.Un
Conseil de simplificationaétémis enplaceaudébut de l’annéepour accélérer
lamiseenœuvrede ce vasteprogramme.
Un premier bilan d’étape sur lesmesures de simplification déjàmises
enœuvre a été présenté le 30 octobre à l’Élysée
, ainsi que l’annoncede
nouvellesmesures (lirep. 7).Selon leGouvernement, endix-huitmois, ce
chocde simplificationaurait déjàgénéré2,4milliardsd’eurosd’économies
pour lepays, évaluéesprincipalement par le temps gagnépar les entreprises.
Parmi les 50premièresmesures annoncées enavril 2014, 75%sont encours
d’expérimentation,degénéralisationoudéjàmises enœuvre,mais toutes
n’entraînent pas réellement de simplificationdans la viedes entreprises.
Parmi lesmesures phare, le principe selon lequel désormais ‘le silence
vaut acceptation’
(lirep.8),qui est entréenvigueur le 12novembre.Une
mesure
“révolutionnaire”
pour leGouvernement : en l’absencede réponsede
l’administrationdans undélai dedeuxmois, l’usager (particulier ouentreprise)
peut considérer toutedemande commeacceptée.Alorsqu’auparavant, le
silencegardépar l’administrationpendant cedélai signifiait un rejet.
Mais, comme pour tout principe, il est prévu des exceptions
, et c’est
làque lebât blesse : pasmoinsd’unequarantainededécrets,publiés au
Journal officiel
du 1
er
novembre, énumèrent,ministèreparministère, les cas
dérogatoires et les exceptionspour lesquels le silencede l’administrationvaut
toujoursdécisionde rejet.Oucomment l’applicationd’unprincipequi se voulait
simple risqued’être sourcede complication...Comment peut-on,dès lors, être
vraiment sûr que l’absencede réponsede l’administrationcorrespondeàune
acceptationet nonun rejet ?L’ancien systèmeavait aumoins lemérited’être
simple : pasde réponse,pasd’autorisation.
PASCALE CARBILLET
L
es méthodes d’évaluation des fonds
de commerce sont aussi nombreuses
qu’il y a de catégories différentes
d’évaluateurs : gestionnaires, banquiers,
experts-comptables, cabinets d’affaires
spécialisés, experts près la cour, avocats,
inspecteurs des impôts... Toutes sont
intéressantes mais chacune poursuit
des objectifs différents. Tout dépend de
la position professionnelle et du rôle de
l’évaluateur vis-à-vis de l’affaire à évaluer,
dumandat qu’il a reçu et de son intérêt par
rapport à cette évaluation. Il s’ensuit parfois
des confusions et des incompréhensions
qui mènent à des affrontements entre les
parties au lieu de les mener vers l’unique
but qui doit être recherché en la matière :
leur permettre de se mettre d’accord sur le
prix de transaction.
Évaluer une affaire, c’est d’abord se doter
d’un outil d’aide à la décision, définir
une base qui permettra de réfléchir, de
discuter, d’argumenter, de négocier et de
justifier un prix.
Un fonds de commerce peut être défini
ainsi : il est constitué d’une clientèle et de
l’ensemble des moyens qui permettent de
l’exploiter, le conserver et le développer.
L’évaluation de la clientèle va se faire
naturellement à partir du critère chiffre
d’affaires et de la rentabilité de l’affaire.
La clientèle doit à la fois être la plus
importante possible et dégager un profit
pour celui qui l’exploite. Pas de clientèle
signifie pas de fonds de commerce. S’il n’y
a pas de profits, l’évaluation va être réduite
à la valorisation des moyens de production
et à celle du droit au bail.
L’évaluation de l’ensemble des moyens
qui permettent d’exploiter une affaire, de
la conserver et de la développer constitue
l’approche proposée par le calcul du
Neghoscore, l’outil d’évaluation conçu
par Neghotel. Ici, l’aspect professionnel
redevient central dans l’évaluation du prix
d’un fonds de commerce. Il repose sur
quatre critères :
- l’efficacité du management actuel ;
- la qualité de l’outil de travail ;
- les moyens commerciaux et la stratégie
marketing ;
- les caractéristiques économiques de
l’exploitation.
Le but recherché est d’évaluer
précisément, avec des critères accessibles
à tous, les moyens dont est dotée
l’affaire à reprendre, pour établir une
prévision la plus fiable possible sur
ce que le repreneur peut en faire. Un
acheteur paye une affaire sur l’étude
de son passé mais l’achète pour son
avenir. Dans le cas d’un hôtel-restaurant
il est quasiment impossible, à moins
de tenir une comptabilité analytique
performante ou de pratiquer la méthode
anglo-saxonne de l’Uniform System
pour l’enregistrement des comptes,
d’évaluer séparément la composante
hôtel et celle du restaurant. Nous
considérons donc qu’un hôtel-restaurant
est un hôtel comportant également les
caractéristiques les plus significatives
d’un restaurant plus quelques
particularités de nature commerciale
qui sont propres à développer le chiffre
œ
Pour calculer la valeur d’une affaire, il faut connaître ses spécificités.
œ
Les caractéristiques qui définissent un bon emplacement pour un
hôtel sont notamment très différentes de celles d’un restaurant.
E
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Un fonds de commerce est constitué d’une
clientèle et de l’ensemble des moyens qui
permettent de l’exploiter, le conserver et le
développer.
Gran
REMARQUES
eìSi vous êtes acheteur et que vous ne pouvez pas répondre à une question du
Neghoscore, profitez de votre prochaine visite pour interroger le vendeur. Les acheteurs
ne posent généralement pas assez de questions lors de leurs visites.
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admis dans la profession. Les chiffres sont issus de leurs publications : MKG, Coach
Omnium, centre de gestion agréés, Gira, Insee... Nous prenons également en
considération les informations de notre base de données ainsi que celles publiées dans
L’Hôtellerie Restauration
et des Blogs des Experts sur
.
eìNous évaluons toujours à part et en sus la valeur de la licence IV. Nous considérons que
celle-ci n’étant pas indispensable pour les activités d’hôtel-bureau et de restauration, elle
représente une richesse supplémentaire à valoriser. Pour simplifier les approches et à
défaut de précision sur sa mobilité nous la valorisons à 15 000 €.
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