du 10 janvier 2008 |
LICENCE IV |
Chez Distriboissons, acteur incontournable de la distribution des boissons en CHD, la 'Tournée Rugby', mise en place à l'occasion de la compétition, a été un vrai succès. Bonne mise en avant des produits, outils d'animation adaptés : la fête était au rendez-vous. Trois responsables de cafés parisiens, clients d'Olivier Bertrand Distribution, société adhérente à Distriboissons, reviennent sur cet événement.
Sylvie Soubes
Vivre et faire vivre l'événement
Trois cafés, clients de Distriboissons, nous racontent leur Coupe du Monde de Rugby
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Aujourd'hui, les cafés doivent tabler sur l'animation. Notamment pour conquérir de nouvelles clientèles, pour se renouveler, voire tout simplement pour conserver ses habitués. Du 7 septembre au 20 octobre 2007, la Coupe du Monde de Rugby a été pour certains une vraie opportunité. Le groupement Distriboissons avait prévu à cet effet des outils simples mais adaptés aux différents besoins. "Vous savez, en fait, tout dépend de la typologie de l'établissement. Pour nous, l'idée n'était pas de financer des téléviseurs, mais d'apporter des moyens festifs et de fidélisation", explique Caroline Liagre, responsable animation des ventes chez Distriboissons, qui souligne l'importance de la praticité et la cohérence des objets proposés avec l'esprit de l'événement. Francis, co-patron du Ely's Bar (au 1 rue Jouffroy d'Abbans dans le XVIIe) le confirme :"Nous faisons pas mal de soirées. Ce qu'on veut, c'est pouvoir nous appuyer sur des événements sportifs capables de créer l'engouement. 70 % de notre clientèle sont des 25/30 ans. On avait fait Foot-N-Bar, l'animation proposée par Distriboissons pour la Coupe du Monde de Football, et on a recommencé avec la Tournée Rugby. Pour nous, une bonne animation, c'est un DJ et des cadeaux. Un animateur, c'est une valeur ajoutée. La déco joue aussi. On n'a pas mis toute la PLV parce qu'on voulait conserver une partie de notre ambiance. Les sifflets, les ballons antistress ont bien marché auprès de nos clients. Quant aux marques associées, ce sont les bières et les softs qui ont fait le plus gros des ventes."
"Ouvert aux assoiffés
de rugby"
Pour Antonio
Gomes, patron du Bar-Tabac du Matin (12 boulevard Poissonnière dans le IXe
arrondissement), la PLV a été largement utilisée. Cet établissement
est ouvert 6 jours sur 7 jusqu'à 22 heures, sauf lors des événements
sportifs et des concerts retransmis ; le 'top' a été la banderole extérieure,
de 3,4 m par 80 cm sur laquelle était inscrit "Ouvert aux assoiffés
de rugby". "Même la police nous a demandé si on pouvait pas leur en fournir
une comme ça, sourit Antonio Gomes. On était ciblés rugby.
Ce que j'ai aussi apprécié, ce sont les perruques, les polos Lipton Ice
Tea et Kronenbourg, les tee-shirts Martini et les sifflets qu'on donnait aux gamins.
Les jours de matches, dès midi, on était perruqués et habillés."
De quelles clientèles a-t-il bénéficié ? "Vous savez, à
partir du moment où l'équipe de France a joué, c'était 250 personnes qu'on refusait à la porte. Pour la Coupe du Monde de Foot
même phénomène.
Si la France ne joue pas, ce n'est plus le même engagement. On a eu beaucoup
de touristes écossais. Il y a eu la clientèle habituelle et une autre
qui est venue uniquement pour l'événement et qui n'est pas revenue après.
Cela dit, les gens savent que chez nous, lors des grandes occasions, la fête
bat son plein."
La bière, 90 % des consommations
Les boissons consommées
? La bière, servie dans une verrerie classique lors de la première mi-temps
et en gobelet ensuite, quand l'enthousiasme grimpe. "La bière, dans ces
moments là, représente 90 % de la consommation, même
les filles sont à la bière. Quant aux prix, je pratique le tarif salle
pour tout le monde." Le patron du Bar-Tabac du Matin investit également
dans des drapeaux. "Ce serait bien d'y penser dans les outils d'animation" suggère-t-il.
Autre type de café, Le Breguet (72 rue Falguière, dans le XVe
arrondissement). Un authentique bar de soir. Levée de rideau à 17
h. Son directeur, Jean-Philippe Rathier, commente : "On a du monde à partir
de minuit, et on n'est pas vraiment événement sportif. Je fais, le mercredi
ou le jeudi, des soirées à thème : plage, mousse,
tenue incorrecte exigée, etc., avec une clientèle entre 20 et 30 ans. Je passe environ 300 hectolitres par an. Pendant les matches,
en particulier quand il s'agissait de la France, les volumes ont grimpé de
15 %... Les ballons antistress, les porte-clés, le maquillage
ont bien marché. Je n'ai pas mis les sifflets à disposition à
cause du bruit. Concernant les autres outils d'animation, le tableau des scores
n'intéressait pas les clients. Car ce qu'ils veulent, c'est vivre le moment.
Être trop compliqué, trop dans le détail, ne sert à rien.
Par contre, j'ai mis les gobelets Kronenbourg dès le début des matches." n
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Avec nos remerciements aux commerciaux d'Olivier Bertrand Distribution : Véronique Martin, Olivier Da Silva et Philippe Galdemas.
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L'Hôtellerie Restauration n° 3063 Magazine 10 janvier 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE