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![]() du 23 octobre 2008 |
VIE PROFESSIONNELLE |
TVA, NORMES HÔTELIÈRES, LUTTE CONTRE L'ALCOOL, SÉCURITÉ INCENDIE...
LES LOURDS CHANTIERS DE CHRISTINE PUJOL, PRÉSIDENTE DE L'UMIH
Un peu plus d'un mois après son élection, ses premiers pas à la tête de l'institution sont marqués par la crise économique. Quelles sont désormais ses priorités ? Réponses.
Propos recueillis par Sylvie Soubes
![]() Christine Pujol : "Voilà un peu plus d'un mois que nous avons pris nos fonctions, Dany Deleval, et moi-même. Nous procédons en ce moment à la réorganisation de l'Umih avec, notamment, pour objectif de renforcer le rôle des présidents départementaux." |
L'Hôtellerie
Restauration : Compte tenu de
la crise économique, la baisse de la TVA est-elle toujours d'actualité
? Quelles cartes avez-vous en main si vous deviez repartir à la charge ?
Christine Pujol :
Le président André Daguin a fait de ce dossier une priorité
nationale. Après des années d'acharnement, il a obtenu la promesse du
président de la République, Nicolas Sarkozy, de faire aboutir ce
dossier d'ici à la fin de son mandat européen. C'est-à-dire d'ici
à la fin 2008. D'après nos informations, le président se montre
toujours aussi déterminé à obtenir cette baisse du taux de TVA.
Alors, comme l'ensemble de nos collègues, nous voulons croire en cette promesse…
En revanche, compte tenu du contexte économique actuel, nous pensons que l'obtention
de la TVA à taux réduit ne sera probablement pas gratuite. Raison pour
laquelle nous restons vigilants et devons être force de proposition. En attendant,
nous défendons toujours les mêmes positions sur ce dossier : la création
d'emplois et les augmentations de salaires de nos collaborateurs.
Votre priorité là, maintenant
?
Le projet de loi Hôpital, Patients,
Santé et Territoires nous inquiète tout particulièrement en ce moment.
Nous comprenons les préoccupations des pouvoirs publics quant à la santé
des jeunes ou en matière d'accidents. Nous ne sommes pas du tout persuadés
que les cafetiers sont les principaux responsables. S'attaquer une nouvelle fois
aux cafés en la matière, c'est signer leur arrêt de mort !
Les jeunes sont plus en sécurité
dans les cafés, dont les exploitants ont été formés depuis la
création du permis d'exploitation, entre autres, que d'être livrés
à eux-mêmes dans les rues ou les salles des fêtes.
Qu'allez-vous faire pour sauver les cafés ?
Depuis un an, la branche des cafés travaille
à la création d'une filière en concertation avec l'ensemble des
acteurs du secteur (fournisseurs, distributeurs, exploitants…) pour élaborer
un programme de relance des cafés. Ce plan s'articule autour de trois grands
axes que sont la communication, la formation et l'information.
Il faut maintenant mettre en application
ce plan au plus vite. D'autant que la situation économique est très défavorable
aux cafetiers. Il y a urgence à intervenir : ce n'est plus de la sauvegarde,
mais de l'assistance à personne en danger. Il nous appartient de sensibiliser
et d'obtenir de l'aide de la part des pouvoirs publics.
Comment percevez-vous la
restauration
? Est-elle dans la modernité selon vous ?
Malgré toutes les difficultés - réglementaires,
sanitaires… - auxquelles est confrontée la restauration, ce secteur fait
preuve d'une grande créativité et d'innovation. J'en veux pour preuve
toutes les nouvelles formules qui fleurissent à travers la France, à
Paris comme en province. De plus, les restaurateurs se montrent à l'écoute
des problèmes de santé tels que l'obésité et la diététique.
Mieux, ils proposent des concepts adaptés à ces derniers.
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Je crois en fait que l'enjeu de la
profession se situe au niveau de la formation. C'est un élément déterminant
pour l'avenir de cette profession. Par conséquent, nous allons tout mettre
en oeuvre pour développer des programmes de formation qui viseront à
améliorer la professionnalisation et favoriser le recrutement des jeunes dans
ce secteur.
Votre quotidien actuellement rue d'Anjou ?
Voilà un peu plus d'un mois que nous avons
pris nos fonctions, Dany Deleval, et moi-même. Nous procédons
en ce moment à la réorganisation de l'Umih avec, notamment, pour objectif
de renforcer le rôle des présidents départementaux. À cet
effet d'ailleurs, un stage de formation à l'attention des nouvelles secrétaires
administratives est déjà programmé.
La révision des statuts de la
confédération et des branches est également en cours de réalisation.
Nous suivons tous les dossiers d'actualité : développement durable, normes
hôtelières, sécurité
incendie… Nous sommes en outre sur le qui-vive concernant
la rencontre à Equip'Hotel. Sans oublier, bien sûr, l'organisation
du prochain congrès à Lille.
Nous poursuivons les relations avec
les ministères avec lesquels nous prenons contact en ce moment même.
Et puis, nous rencontrons l'ensemble de nos partenaires-fournisseurs.
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Christine
Pujol reçoit les Palmes d'or de Madame commerce de France La présidente de l'Umih vient de recevoir les Palmes d'or de Madame commerce de France, décernées par le Conseil européen Femmes Entreprises et Commerce. Cette distinction vient récompenser ses qualités professionnelles ainsi que son implication dans les organisations professionnelles, les assemblées consulaires et la vie locale. Elle lui a été remise par André Marcon, président de CCI Entreprendre en France. zzz74v |
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