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	du 4 septembre 2008	VIE PROFESSIONNELLE

CONSIDÉRÉ COMME ATOUT POUR LES EMPLOYEURS ET LES SALARIÉS

Restaurateurs de France lance son propre livret du parcours professionnel

Le réseau vient d'annoncer la diffusion d'un livret du parcours professionnel spécifique à Restaurateurs de France (RdF). Un outil destiné à fidéliser ses salariés. Explications de Francis Attrazic, président de l'association.
Propos recueillis par Sylvie Soubes

L'Hôtellerie Restauration : Pourquoi ce livret ?
Francis Attrazic : C'est l'aboutissement de quelque chose que nous voulions mettre en place depuis longtemps. L'idée étant de fournir à nos adhérents un document dans lequel ils peuvent trouver consignée l'expérience acquise par le salarié durant son parcours professionnel. On n'a rien inventé puisque ça existe dans les grands groupes. En revanche, c'était jusque là compliqué pour les indépendants. Nous avons monté ce projet avec HCR Prévoyance dans un esprit paritaire nécessaire.

Qu'en attendez-vous ?
Pour nos adhérents, c'est notamment le moyen de savoir si la personne qu'ils vont embaucher correspond à la philosophie de RdF. C'est une sécurité. Pour les salariés, les avantages sont aussi nombreux. Cela garantit leur savoir-faire, mais cela permet aussi de voir leurs points faibles. Ils peuvent alors utiliser la formation continue de manière pertinente. Je crois aussi que ça peut faciliter la mobilité. Nous offrons aux salariés d'entrer dans un réseau constitué, avec une démarche homogène vis-à-vis d'eux. Je pense notamment au développement de RdF à l'étranger. C'est un atout pour ceux qui veulent faire de nouvelles expériences.

Que contient ce livret ?
C'est l'association qui l'a rédigé. Il y a un certain nombre de pages consacrées aux référentiels cuisine et salle. Nous abordons tous les savoir-faire, comme l'aptitude à travailler sur de nouveaux matériels ou l'oenologie… C'est un vrai panel des compétences qui doit ressortir du document. C'est assez lourd. Je vous rappelle toutefois que l'appréciation est réglementée. Nous sommes dans le cadre du droit du travail. Ce n'est pas un outil coercitif pour le salarié. Au contraire, c'est un dispositif qui doit permettre la fidélisation du personnel. C'est un projet structurant. Sa validité est basée non pas sur la durée mais sur le nombre d'employeurs, fixé à 10. Des employeurs qui ont tout à y gagner. C'est d'ailleurs à eux de s'emparer de cet outil et de le faire vivre. Parallèlement, nous allons en faire la promotion dans les écoles hôtelières. Il faut le faire connaître auprès des salariés comme des futurs salariés. zzz76v

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L'Hôtellerie Restauration n° 3097 Hebdo 4 septembre 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE