du 2 mai 2008 |
RESTAURATION |
Hervé Novelli remet le premier titre de Maître restaurateur
C'est parti : les restaurateurs peuvent désormais réellement postuler à cette appellation afin de voir reconnaître leur compétence et leur professionnalisme, et bénéficier d'un crédit d'impôt pour moderniser leur établissement.
Jean-Marie Gervais et son épouse reçoivent leur diplôme des mains du secrétaire d'état Hervé Novelli, sous le regard d'André Daguin, président de l'Umih. |
Mardi
22 avril 2008, en présence de tous les représentants des organisations
professionnels, Hervé Novelli, secrétaire d'État en charge
du Commerce, de l'Artisanat, et des Petites et Moyennes Entreprises, s'est rendu
à l'Auberge du Val de Vienne à Sazilly (Indre-et-Loire) pour
remettre le premier titre de Maître restaurateur à Jean-Marie Gervais,
très fier de recevoir cette distinction. Son épouse a tenu à préciser
que la principale motivation de leur demande reposait sur la nécessité
de voir reconnaître la qualité de leurs prestations, tant au service
qu'en cuisine, et non pas pour bénéficier du crédit d'impôt.
Même si cette aide fiscale - qui peut aller jusqu'à 15 000 E pour moderniser
son établissement - n'est pas négligeable. Reconnaissance d'autant plus
importante pour ce restaurant situé en plein coeur des vignes de Chinon et accueillant10
000 visiteurs tous les ans, qu'elle lui permet de s'afficher comme une adresse de
qualité.
Malgré
la publication de tous les textes législatifs sur les conditions d'octroi de
ce nouveau titre de maître restaurateur, ainsi que la nomination des quatre
organismes agréés pour vérifier la conformité de l'établissement
avec un cahier des charges très précis, il restait encore quelques petits
points de détails à régler. En effet, les quatre organismes certificateurs
se sont rencontrés avec les services du ministère et les représentants des principales organisations professionnelles
afin de se mettre d'accord sur l'interprétation des critères de qualité
que chaque établissement doit respecter. Sont examinés : l'origine et
la transformation des produits utilisés (le professionnel doit travailler avec
au moins 50 % de produits frais), la relation avec la clientèle, mais aussi
les équipements extérieurs sans oublier le respect des règles d'hygiène
et de sécurité. En outre, le professionnel doit répondre à
des critères de qualification minimum : être titulaire d'un bac ou d'un
brevet professionnel, ou d'un CAP ou d'un BEP mais, dans ces deux derniers cas,
avec cinq ans d'expérience professionnelle. Cette qualification doit être
détenue par l'exploitant
ou, à défaut, par une personne ayant suffisamment de responsabilité
et de contrôle sur la marche de l'entreprise.
Pascale Carbillet
zzz66h
LES 4 ORGANISMES CERTIFICATEURS |
AFNOR-AFAQ
Tél. : 01 41 62 80 00 afnor.org AUCERT Qualité France SAS QUALUNION |
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L'Hôtellerie Restauration n° 3079 Magazine 2 mai 2008 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE