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du 2 novembre 2007
TALENT

New York Après avoir travaillé pour Alain Ducasse et Daniel Boulud, le chef normand Nicolas Cantrel vient d'ouvrir son restaurant à Manhattan, qu'il a nommé Bobo. Sa recette pour séduire les Américains ? Une cuisine européenne dans un décor de maison de campagne.
Laure Guilbaut

Un bourgeois bohème à Big Apple

Bon, beau et bobo


Bougies, bibliothèque, photos de famille font partie du décor de la salle intérieure. En médaillon, le chef Nicolas Cantrel.

On les appelle bourgeois bohèmes/Ou bien bobos pour les intimes/Les bobos, les bobos", chante Renaud. C'est également le refrain de Nicolas Cantrel qui vient d'ouvrir son nouveau restaurant, Bobo, dans le sud de Manhattan.
Nicolas Cantrel a travaillé pendant neuf ans sous la tutelle d'Alain Ducasse au restaurant Aux Lyonnais à Paris et au Louis XV à Monte-Carlo. Il y a quatre ans, il visite New York, tombe amoureux de la ville et décide d'y rester. Ses expériences américaines incluent celles de sous-chef au Country, l'établissement du chef Geoffrey Zakarian, et de chef banquet chez Daniel, le restaurant étoilé de Daniel Boulud.
Avec Bobo, il franchit le pas et devient chef de son propre restaurant, en collaboration avec l'entrepreneur Carlos Suarez. "Il n'était pas évident d'élaborer le menu. La clientèle new-yorkaise est très exigeante, et je ne voulais pas faire une cuisine française traditionnelle", dit-il. Il détourne le coq au vin pour en faire un Poulet grand-mère au vin rouge, champignons, bacon et pommes de terre (18 $,
12,65 E). Sous sa spatule, la salade niçoise devient la Salade méditerranéenne au thon confit, fenouil, tomates et anchois (10 $, 7 E).


Le risotto au citron, crevettes mijotées et romarin.

Des influences espagnoles ou italiennes
"Bobo, c'est le voyage", affirme Nicolas Cantrel. Il propose une cuisine qui se veut 'paneuropéenne'. Par exemple, il cite des influences espagnoles dans les Côtelettes d'agneau grillées, accompagnées de cannelloni d'aubergine et de panisse avec une sauce harissa (25 $, 17,60 E). La carte propose aussi des plats d'inspiration italienne comme le Risotto au citron, crevettes mijotées et romarin (16 $, 11,26 E)
Dolores Suarez et Caroline Grant, de la société de design Dekar, ont élaboré la décoration du restaurant. À l'étage supérieur, un jardin (20 ouverts) inspire l'atmosphère des grandes tablées avec la famille et les amis, un soir d'été dans une maison de charme à la campagne. À l'intérieur, dans un décor d'appartement, tous les attributs du bobo sont présents : bougies, bibliothèque, photos de famille, sans oublier une collection de clichés de Cuba. À l'étage inférieur, le bar, la partie lounge moins formelle, le 'garde-manger' et la cuisine. "Le nom 'bobo' se réfère à un groupe d'individus qui combine le royaume créatif des bohèmes au monde de la réussite économique de la bourgeoisie", explique le communiqué de presse du restaurant. Quoi qu'il en soit, lorsque l'on goûte la mousse au chocolat, on se réjouit que 'bobo attitude' soit arrivée à New York. n zzz22v zzz99

Bobo
181 W 10th Street
New York · NY 10014
Tél : 00 1 212 488 2626

EN CHIFFRES
Capacité : Dining Room : 80 couverts, bar : 12, jardin : 20
Effectif : 8 employés en cuisine, 12 serveurs, 2 hôtes, 4 bartenders
Ticket moyen : 70 $ par personne (49 E)
Menu : Appetizers 8 $-14 $ (5,60 E-9,80 E)
Pastas 12 $-16 $ (8,40 E -11,20 E )
Entrées 18 $-26 $ (12,60 E-14 E) Desserts 7 $ (4,90 E)

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