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du 7 juin 2007
VINS

Le cofondateur du groupe Accor, Paul Dubrule, est aussi viticulteur. À partir de cette double sensibilité, celui-ci vient de présenter un rapport de mission sur l'oenotourisme*. Parmi les mesures préconisées : une culture commune de valorisation du patrimoine vitivinicole et la mise en réseau avec les autres formes de tourisme.
Sylvie Soubes

D'après un rapport présenté par Paul Dubrule

Le tourisme viticole doit être valorisé


Les Sources de Caudalie, dans le Bordelais, sont "parmi les plus intéressantes réalisations de synergie vin et tourisme" actuellement en place, constate dans son rapport Paul Dubrule.

À la base du rapport, cette question : Que peut apporter le tourisme au viticulteur et vice versa ? La réponse tient en 90 pages. Menée par Paul Dubrule, cofondateur du groupe Accor, ancien président de Maison de la France et viticulteur dans le Luberon (Domaine de la Cavale), cette étude brosse un état des lieux du potentiel français, en prenant en compte la diversité des quelque 5 000 caves, exploitations, domaines ou châteaux ouverts au public. Soit 850 000 hectares de vignobles. Dans son approche, Paul Dubrule "prend en compte les modalités et l'environnement de la production viticole avec une mention des paysages. Il propose également des actions et des orientations en vue de valoriser cette activité, partie éminente du patrimoine touristique de la France", commente-t-on. Pour Paul Dubrule, "il existe d'importantes ressources inexploitées", bien que des prestations soient déjà organisées comme les routes des vins ou les foires locales. Côté demande, la clientèle est là. Le rappel d'un sondage réalisé en septembre 2006 par l'Institut CSA montre que les produits de terroir auxquels les Français sont les plus attachés sont les fromages (46 %) et le vin (38 %), loin devant les fruits et légumes (19 %) ou le foie gras (13 %). Il conforte ainsi le vin dans sa dimension patrimoniale. Le rapport distingue également "4 familles de clients" : "Les amateurs du vignoble, ceux de la région, ceux du vin et enfin les amateurs d'offre touristique" pour lesquels la viticulture fait partie intégrante de la découverte d'une région. Il procède ensuite à une analyse de l'offre et ses ouvertures culturelles, soulignant, vignoble par vignoble, les caractéristiques de chacun. Au terme de nombreuses auditions et rencontres, en France comme en Europe, 4 grands axes de travail sont identifiés : construire une culture commune de valorisation du patrimoine vitivinicole ; accroître la lisibilité de l'offre touristique et viticole en créant, notamment, un observatoire ; mettre l'oenotourisme en réseau avec les autres types de tourisme ; et former ensemble les acteurs de l'oenotourisme en créant, en particulier, des diplômes spécifiques. Un chantier qui doit commencer, pour Paul Dubrule, par "la création d'un Salon de l'oenotourisme qui rassemblerait, dans la capitale, première porte d'entrée du tourisme en France, l'ensemble des acteurs du domaine, et dans un second temps, par l'implantation parisienne d'une Maison de la viticulture française". À suivre. n zzz46f

* Ce rapport a été demandé par Dominique Bussereau, alors ministre de l'Agriculture et de la Pêche, et deLéon Bertrand, alors ministre du Tourisme. Il a été réalisé en collaboration avec 2 experts, Robert Mondy et Bernard Rousseau, assistés d'Isabelle Gobron.

Complément d'article 3031mp70
Pour r
etrouver l'intégralité du rapport "L'oenotourisme, une valorisation des produits et du patrimoine vitivinicoles" : cliquez ici

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