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du 7 juin 2007
PERSPECTIVES

RESTAURATEUR ARTISAN

Un métier de main-d'oeuvre par excellence

Alors que le gouvernement est en train de plancher sur la défiscalisation des heures supplémentaires afin de permettre aux salariés de "travailler plus pour gagner plus", Claude Izard, vice-président de la CPIH, considère que seule une taxe sociale conduirait à alléger fortement le coût du travail et permettrait d'augmenter de façon substantielle les rémunérations des salariés. Explications.

Le métier de restaurateur artisan, pour lequel je me bats depuis bientôt vingt-cinq ans, n'a pas trouvé le soutien nécessaire pour sa survie, surtout dans le monde rural. La fabrication artisanale, métier de main-d'oeuvre par excellence, est aujourd'hui fortement pénalisée par le coût du travail. La solution qui paraît la plus simple et la plus efficace est la création d'une Taxe Sociale (CSE, Contribution Sociale Entreprise) qui remplacerait tous les prélèvements assis sur les salaires, sauf la retraite.
Cette taxe serait basée sur tout acte de vente commerciale ou associative à caractère commercial. Le premier bénéfice de cette taxe serait la suppression de tous les allégements de charges, donc la suppression de la 'trappe Smic'.
La suppression des prélèvements de la part salariale permettrait une augmentation importante de 12 % des salaires, ce qui relancerait le pouvoir d'achat.
La suppression de toutes les charges patronales permettrait une limitation de l'augmentation des prix due à cette nouvelle taxe.
Le fait de ne laisser sur les salaires que la charge des retraites permettrait une augmentation du taux, donc des recettes, et pourrait être la solution des Caisses de retraite
pour les années à venir.
Cette diminution importante du coût du travail inciterait d'une part les métiers de main d'oeuvre à réembaucher, d'où une diminution du chômage. D'autre part, elle permettrait de maintenir des services là où ils sont nécessaires notamment en milieu rural ou dans les banlieues.
Le fait de taxer les ventes entraînerait automatiquement la taxation des produits d'importation qui paieraient désormais le coût social français.
Le fait de taxer les ventes associatives à caractère commercial réduirait la concurrence déloyale.
Cette concentration de produits sociaux en une seule taxe permettrait aussi de réorganiser les organismes d'assistance en un seul lieu :

Recettes : URSSAF
Dépenses : Assurance du travail qui comprendrait a) = maladie ; b) TSE (Travailleurs Sans Emploi)

Le mot 'Travailleur Sans Emploi' qui regrouperait 'chômeur' et une partie des Rmistes indiquerait une part de travail au service de la société (État
ou entreprise) dont la rémunération pourrait varier selon le volume de travail mais elle ne pourrait jamais dépasser la moitié du Smic.

Claude Izard
Vice-président CPIH
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L'Hôtellerie Restauration n° 3032 Hebdo 7 juin 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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