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du 19 avril 2007
HÔTELS

UN ÉTABLISSEMENT RESPECTUEUX DE L'ENVIRONNEMENT

L'éco-label européen pour le Best Western Monopole Métropole strasbourgeois

Strasbourg (67) Ils sont contents, Véronique Anton-Siegel et son frère Pierre, heureux dirigeants de l'établissement. Déjà fort engagés dans la voie du développement durable, ils sont allés jusqu'au bout de la démarche jusqu'à obtenir ce label. C'est bon pour l'environnement, pour l'image de l'hôtel et en plus, "on gagne de l'argent, et plus rapidement qu'on ne le pense", sourit Pierre.


Pierre Siegel et Véronique Anton-Siegel se font remettre leur diplôme par Jacques Beslin, président de l'Afaq Afnor.

Car après tout, l'enjeu est aussi économique. Et les Siegel ont bien su mener leur barque. Après l'achat d'une chaudière économique, le tri sélectif s'est installé dans les chambres l'an dernier. Ensuite, tout s'est accéléré et désormais, l'établissement peut être pris en exemple. Toutes les ampoules sont à basse consommation, les robinets sont pourvus de mousseurs d'eau (qui brisent les gouttes et 'vaporisent' l'eau). Sur les 86 chambres, 8 sont traitées antiallergiques et cela s'étendra progressivement à tout l'hôtel. Exit la moquette, remplacée par du parquet, les couettes et oreillers sont en carbone de bambou, des rideaux et meubles recouverts de tissus traités anti-acariens. Le clou de cette transformation est la disparition des produits d'accueil individuels, remplacés par des distributeurs de savon et de gel shampoing-douche fixés sur les murs : "J'ai eu très peur de cela. Nos clients savent qu'ils peuvent toujours venir en chercher à la réception, souligne Véronique Anton-Siegel, mais finalement, personne ne vient." "Et cela, c'est une économie colossale", renchérit Pierre Siegel. Les petits-déjeuners ne sont pas en reste avec des produits équitables et bio à disposition des clients, et les chambres sont entretenues avec des produits respectueux de l'environnement.
Présents à la cérémonie de remise du prix, Joël Didillon et Gérard Claudel, respectivement ancien et nouveau président du groupe Best Western France, ne veulent pas s'arrêter en si bon chemin : "Nous visons une dizaine d'hôtels labellisés pour la fin de l'année. Pour l'instant, sur 3 établissements éco-label, 2 sont des Best Western. Nous aidons aussi financièrement nos sociétaires, pour les inciter à sauter le pas." Et pour compléter cette assistance, le groupe a embauché une chargée de développement durable, Charline Bergeron. Elle sillonne le pays depuis un an pour aider chaque gérant sur place.
Flora-Lyse Mbella
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L'Hôtellerie Restauration n° 3025 Hebdo 19 avril 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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