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du 5 octobre 2006
CONJONCTURE

BAROMÈTRE L'HÔTELLERIE RESTAURATION/BDO MG HÔTELS & TOURISME - JUILLET 2006
À Paris comme en province, le mois de juillet s'est assez bien déroulé. Le revenu par chambre disponible (RevPAR) des 4 étoiles a progressé de 14 % dans la capitale et de 15,2 % en province. Une embellie qui a par contre moins profité aux hôtels économiques.
Claire Cosson

Début d'été ensoleillé pour l'hôtellerie française



À croire que la canicule a du bon ! En tout cas pour les hôtels français. Malgré la chaleur enregistrée en juillet - mois le plus chaud depuis 1950 selon Météo France -, l'hôtellerie hexagonale est parvenue à tirer son épingle du jeu. Et ce tant dans la Ville lumière qu'en province. En témoignent les résultats du baromètre mensuel BDO MG Hôtels & Tourisme. Au terme du 7e mois de l'année, les établissements parisiens haut de gamme affichent une augmentation sensible de leur revenu par chambre disponible (RevPAR) : + 14 % à 176 E HT.
Un bond en avant qui s'explique en partie par une amélioration du taux d'occupation moyen (+ 4,7 %) avec le retour dans la capitale des Américains et des Japonais notamment. Retour fort appréciable, accompagné d'une progression soutenue des prix moyens chambre (+ 8,8 %). De son côté, l'hôtellerie 3 et 2 étoiles affiche elle aussi de jolies performances en ce début de saison estivale. En termes de fréquentation, les 3 étoiles supérieur gagnent près de 4 % (79,1 %) et 6,1 % (76,6 %) pour les 3 étoiles standard. Parallèlement, les recettes moyennes chambre (RMC) grimpent respectivement de 19 % et de 3,8 %. De quoi booster les RevPAR qui ont bondi de 23,5 % pour les 3 étoiles supérieur et de 10,1 % pour les 3 étoiles standard.
Une embellie dont les unités 2 étoiles parisiennes n'ont pas véritablement vu la couleur. Grâce à une légère hausse de la RMC, cette catégorie a, de fait, à peine réussi à augmenter son chiffre d'affaires hébergement (+ 2,7 %) au cours du mois de juillet.

Moindre croissance pour les 2 étoiles
Un phénomène que l'on retrouve en province (hors Côte d'Azur). Le taux d'occupation des 2 étoiles a stagné (- 0,5 % à 65,5 %), tandis que le prix moyen chambre s'améliorait de 3,1 %. Résultat : le RevPAR a crû tout juste de 2,6 % à 37 E . À l'inverse, les catégories supérieures ont tenu le cap en province. À titre d'exemple, les 4 étoiles ont ainsi vu leur RevPAR croître de 15,2 % à 105 E contre 176 E à Paris. n zzz20h

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L'Hôtellerie Restauration n° 2997 Magazine 5 octobre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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