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du 28 décembre 2006
ÉDITO

Les échéances de 2007

Si l'époque des voeux est toujours favorable à un optimisme parfois excessif, il faut néanmoins garder réalisme face à une situation qui n'est pas toujours simple.
Et il est évident que l'année prochaine sera lourde d'échéances, tant au niveau général que pour la profession. Inutile d'insister sur les perspectives électorales dont il ne vous a pas échappé qu'elles suscitent depuis quelque temps de solides appétits. Présidentielle, suivie des législatives en attendant, l'année suivante, les municipales, voilà de quoi occuper les esprits, les programmes, les déclarations de tous ceux qui nous veulent du bien. Ce qui fait du monde.
Pour l'hôtellerie et la restauration, les enjeux sont encore plus urgents, notamment au niveau des relations sociales. Les représentants de la profession, tant du côté employeurs que salariés, sont tenus de conclure pour le mois de février un accord durable et équilibré relatif aux rémunérations et au temps de travail. Il faudra un sens affirmé de la mesure et du compromis pour aboutir enfin à un texte non seulement 'acceptable' par toutes les parties en présence, mais satisfaisant, tant pour le devenir des entreprises que pour celui des salariés, et également sécurisé sur le plan juridique pour éviter les péripéties invraisemblables auxquelles nous venons d'assister.
Malgré la période électorale, il faudra être attentif à l'évolution du dossier de la baisse de la TVA, que le candidat déclaré de l'UMP à l'Élysée a relancé devant le dernier congrès de l'Umih. Autant saisir une aubaine pour tout dire inattendue, afin une fois encore, remettre l'ouvrage sur le métier, malgré l'état de nos finances publiques, malgré certaines oppositions au sein de l'Union européenne, qui sera composée de 27 membres à partir de la semaine prochaine.
Mais ces dossiers immédiats et concrets ne doivent pas masquer l'arrivée de nuages encore lointains mais non moins préoccupants.
Bien que les questions climatiques soient devenues l'une des 'tartes à la crème' de tout discours public, il n'en reste pas moins que le réchauffement de la planète risque d'avoir des incidences sérieuses sur l'activité touristique. Les stations alpines où les canons à neige suffisent à peine, en ces fêtes de Noël 2006, à faire fonctionner la moitié des pistes dans la plupart des sites, doivent remettre en cause un modèle économique aujourd'hui trop dépendant de la grave question : "Y aura-t-il de la neige à Noël ?" Les banquiers suisses (il n'y a pas plus avisé qu'un banquier suisse) ont d'ailleurs décidé récemment de renoncer à financer tout investissement dans une station située en dessous de 1 500 mètres d'altitude. À méditer. Enfin, le cabinet d'études Protourisme vient très discrètement de nous rappeler que le taux de départ en vacances des Français a baissé cette année de 3 % par rapport à 2005, chiffre en régression pour la première fois depuis 10 ans. Et parmi les causes de ce recul, le moins inquiétant n'est pas l'arbitrage des consommateurs en faveur d'autres dépenses.
L'année s'annonce donc riche en challenges en tout genre pour les audacieux. Bonne année à tous. 
L.H.
zzz80

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L'Hôtellerie Restauration n° 3009 Hebdo 28 décembre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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