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du 31 août 2006
HÉBERGEMENT

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ASSOCIATION DES FRANCHISÉS FORMULE 1 ETAP HOTEL (AFFET)

GILLES PÉLISSON : "LA FRANCHISE, C'EST STRATÉGIQUE POUR NOUS !"

Annecy (74) Convié à la réunion annuelle de l'Affet, le directeur général d'Accor a exposé la position du groupe concernant la franchise. L'heure est à la collaboration.


Favorable aux échanges avec les franchisés qu'il juge constructifs, Gilles Pélisson est venu clôturer l'AG de l'Affet. Il discute librement ici avec Pascal Donat, président de l'Affet, et Bernadette Giraut, propriétaire avec son époux de plusieurs établissements franchisés Accor.

La tension monte. À quelques jours de la présentation des résultats semestriels 2006 d'Accor - au cours de laquelle Gilles Pélisson, directeur général, fera le point sur sa "revue stratégique" des participations du groupe -, les analystes financiers, tout comme les concurrents, s'interrogent. Côté franchisés européens - environ 250 investisseurs totalisant 700 établissements sur le Vieux Continent -, l'ambiance est par contre plutôt au beau fixe. Normal. Invité à clôturer l'assemblée générale de l'Association des franchisés Formule 1 Etap Hotel (Affet), qui s'est déroulée à Annecy sous la présidence de Pascal Donat, l'ancien patron de Bouygues Telecom leur a dévoilé ses intentions les concernant. "La franchise, c'est stratégique pour nous !, a-t-il déclaré en les rejoignant lors d'une réunion de travail. Nous devons aller de l'avant ensemble."
Une invitation à collaborer qui a suscité de vifs applaudissements dans l'assistance. Plusieurs participants ne manquant pas de murmurer : "Enfin, on ne compte plus pour du beurre." Loin s'en faut, en effet. En poste depuis le 9 janvier, Gilles Pélisson a parcouru le monde vitesse grand V au cours des derniers mois. Histoire de faire le tour du propriétaire qui s'est - avouons-le - sensiblement agrandi depuis 10 ans, date à laquelle il a quitté la compagnie. Un voyage "riche d'enseignements", selon l'intéressé, lui permettant de ficeler un plan de bataille précis. En l'occurrence à propos de la franchise, et de l'hôtellerie très économique.
Concrètement, le nouveau patron d'Accor souhaite accélérer le développement de la franchise (24 % des hôtels Accor à fin 2005). D'autant plus fortement que la compagnie n'a pas vocation à rester ou devenir propriétaire de l'ensemble de ses établissements. "Notre politique de cession d'actifs va se poursuivre. Les premiers acheteurs, c'est vous !", a lancé ce féru de cyclisme et de ballon rond.
Et son directeur général Hôtellerie Europe du Sud, Afrique, Moyen-Orient, Yann Caillère, de préciser : "Vous êtes nos partenaires en France, vous pouvez le devenir à l'étranger. Beaucoup d'opportunités s'offrent à vous. Concernant l'Hexagone, il y a encore des parts de marché à prendre." À bon entendeur… pas salut. Parce qu'à ces paroles, le nouvel état-major du leader de l'hôtellerie euro
péenne adjoint des actes. De fait, une étude est en cours sur le thème de la franchise. "Le but : savoir comment Accor peut devenir un meilleur franchiseur", a expliqué Yann Caillère. Parallèlement à cette démarche, le groupe étudie également la possibilité de faire évoluer son portefeuille de marques.

Low cost ne doit pas rimer avec ringard
En attendant, Gilles Pélisson s'est fixé un cap pour l'hôtellerie très économique. "Nous sommes les spécialistes de ce segment. Alors, comportons-nous en leader", a-t-il déclaré. Cela signifie notamment qu'Accor va continuer de donner le ton en matière tarifaire sur ce créneau, et capitaliser également sur son savoir-faire en termes de conception d'hôtel. "Nous offrons des solutions techniques éprouvées pour des conceptions sur mesure", a martelé Gilles Pélisson. Rappelant en outre son attachement à Formule 1, le directeur général d'Accor a souligné que "le segment low cost ne doit pas rimer avec ringard". Autrement dit, la chaîne qui révolutionna l'hôtellerie française en 1985 doit impérativement se remettre au goût du jour "en conservant ses fondamentaux" : être le 1er prix du marché. Une chambre-témoin devait ainsi être validée fin juillet à Évry. Le 'costing', chiffré en septembre. Une fois ces 2 étapes franchies, le programme de rénovation débutera à raison de 45 chambres par jour.
Évoquant ensuite Etap Hotel, le patron d'Accor n'a pas caché son enthousiasme quant aux perspectives de croissance dudit réseau. "Cette enseigne a de belles perspectives devant elle, à la fois en termes de construction et de reprise d'hôtels existants", a-t-il insisté. Et de poursuivre : "Il n'en reste pas moins vrai qu'il faut coller aux attentes de la clientèle. En clair, nous devons anticiper l'avenir dès aujourd'hui. Une nouvelle chambre va être élaborée prochainement. En collaboration avec vous, bien sûr."
Claire Cosson
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Etap Hotel prend la parole pour asseoir sa notoriété

Combien y a-t-il d'Etap Hotel ? Vous hésitez ? Logique. La chaîne n'a guère été bavarde ces dernières années. Elle compte pourtant quelque 330 unités, dont 255 en France et 150 franchisés. Pas de doute, le produit fait des adeptes auprès des investisseurs financiers et des exploitants individuels. Et pour cause. L'enseigne réalise globalement de jolies performances économiques. Des scores qui devraient encore s'améliorer. D'autant que sous l'impulsion de la nouvelle direction, la marque a repris sa communication en main. Démarche qui va logiquement renforcer sa notoriété auprès des consommateurs. Après avoir été partenaire des retransmissions télévisées sur France Télévisions en 2005 de la plus célèbre compétition cycliste, Etap Hotel est ainsi devenue partenaire officiel du Tour de France pour 3 ans. Un partenariat qui a donné à l'enseigne l'occasion de passer à la TV : 240 fois sur France 2 et sur France 3 du 29 juin au 23 juillet dernier. Parallèlement, Etap Hotel a réalisé une campagne de presse pour mettre en avant les bénéfices de son offre. Le tout à travers la création d'un personnage symbolique et universel : un animal. Tortue, grenouille, renard, fourmi… chaque animal utilisé endosse un message en fonction de son caractère ou de son mode de vie. De quoi inciter avec humour les clients à séjourner chez Etap Hotel. D'autant plus aisément que la campagne a été largement diffusée dans Le Parisien, L'Équipe, 20 Minutes, Sport, Métro, et puis également dans différentstitres de la presse quotidienne régionale.
À ce rythme-là, les demandes de franchises Etap Hotel vont se bousculer au portillon. "Pour l'heure, nous comptons une trentaine de projets en franchise d'ici à 2 ans sur l'Hexagone", a résumé Christian Tachon, patron de la franchise France. Sallanches, Carcassonne, Carpentras, Verdun, Istres, Niort, Brest, Pontivy, Sens, Bourg-en-Bresse… La liste est longue !

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L'Hôtellerie Restauration n° 2992 Hebdo 31 août 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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