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du 6 juillet 2006
L'ÉVÉNEMENT

COUPE DU MONDE DE FOOTBALL

BARS ET RESTAURANTS ONT PROFITÉ DU MATCH FRANCE-BRÉSIL

Paris IXe Jusqu'à présent, la Coupe du Monde de Football a surtout vidé les salles de restaurants et de bars au profit de la pizza livrée chez soi. Le match France-Brésil a donné une nouvelle impulsion aux footeux d'un soir qui ont davantage célébré le but d'Henry hors foyer !


Quand Zidane entre sur le terrain, la salle du restaurant compte un tiers de maillot bleu, deux tiers de maillots vert et jaune. Dans le camp Brésilien, la comédienne Christina Reali.

Samedi 1er juillet, 20 h 30, rue Rodier, dans le IXe arrondissement. À quelques pas l'un de l'autre, deux établissements se préparent à diffuser le match tant attendu : France-Brésil. Au Contact Café, petit bar récemment refait et dirigé par une pétulante jeune femme, ce sera buffet offert. Des habitués apportent leur contribution en nourriture, en échange de la bonne table, là, dans le fonds. Comme le thermomètre est haut, notre patronne attend le dernier moment pour installer tartes, saucissons, gâteaux et autres gourmandises. Un peu plus bas, c'est déjà l'affolement au Copacabana. Fief brésilien par excellence, la plupart des tables sont déjà prises d'assaut. Didier, le patron, en vert et jaune bien sûr, déplace et replace en fonction des uns et des autres, des amis qui arrivent au dernier moment. Caïphirina, bière et Guarana aident à combattre la chaleur. Quand Zidane entre sur le terrain, la salle du restaurant compte un tiers de maillot bleu, deux tiers de maillots vert et jaune. Dans le camp Brésilien, la comédienne Christina Reali. Dans le camp Français, son compagnon, Francis Huster. Le match commence. Tous les yeux sont rivés sur l'écran plat installé pour l'occasion. Quand, à la 4e minute, le Brésil s'adjuge un coup franc prometteur, les fans de Ronaldinho se lèvent fébriles. Raté. Chacun se rassied. Et l'espoir reprend. Didier multiplie les allers-retours entre le passe, le comptoir et les tables. Pour gagner du temps, il donne le carnet de commande et ce sont les clients qui inscrivent leur choix. Pas de numéro de table. Pour repère, le prénom du 'chef' de table. 44e minute, nouvelle vague d'émotion quand un carton jaune s'abat sur le défenseur brésilien. À la mi-temps, verre à la main, les camps se chahutent dans la bonne humeur, en partie sur le trottoir, en partie dans le chaleureux coude à coude qui continue d'animer la salle. 54e minutes, Henry fait craindre le pire. Des bras s'agitent. Des voix s'élèvent, en Portugais, en Français. Les accents s'entrechoquent, s'entredévorent. 60e minute, but. Les Français exultent. Quand l'arbitre sonne la fin du match, les voici qui entament haut et fort une Marseillaise de circonstance. Côté Brésil, on est bon perdant. "Vous étiez les meilleurs", lance l'un d'eux avant d'ajouter "que la fête continue". Une fête qui va enflammer Paris durant une bonne partie de la nuit. La profession en a-t-elle profité ? Au Copacabana, pas de doute. Ailleurs, là où les habitués ont leur chaise, leur coin de comptoir aussi. Il s'agit surtout d'une réussite au coup par coup, même si certains quartiers comme Saint-Michel a pleinement profité du pendant et de l'après match. Chaleur aidant, les footeux d'un soir ont eu besoin de se rafraîchir.
Sylvie Soubes zzz22v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2984 Hebdo 6 juillet 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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