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du 22 juin 2006
VIE PROFESSIONNELLE

L'UPIH EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

LES FRANCILIENS ÉPLUCHENT LE CONTRAT DE CROISSANCE

L'Union patronale de l'industrie hôtelière de l'Île-de-France (Upih), affiliée à l'Umih, a tenu, lundi 19 juin, son assemblée annuelle à l'Espace Paul Ricard à Paris. Le contrat de croissance a occupé l'essentiel des débats.   


De gauche à droite, Joël Rault, vice-président de l'Upih, Christian Navet, président de l'Upih, Charly Belisson, vice-président de l'Upih, Jean-Louis Uhalt, secrétaire général de l'Upih et Philippe Delterme, directeur des affaires sociales de l'Umih.

Comme on pouvait s'y attendre, le plan de croissance signé par la profession était au coeur des discussions, lundi 19 juin, à Paris, lors de l'assemblée générale de l'Upih. Pour Philippe Delterme, directeur des affaires sociales et de la formation de l'Umih, l'intervention a consisté à rappeler les points-clés de cet accord en revenant sur les aides et leurs différents niveaux. Pas si facile. La salle a du mal à comprendre que le montant des aides varie selon l'activité. De son côté, le représentant de la rue d'Anjou revient a un chiffre qui "fait désordre" : en France, 45 %* des professionnels qui peuvent prétendre aux aides n'en ont pas fait la demande. "Vous avez jusqu'au 30 septembre 2006 pour demander de bénéficier des aides accordées en 2004 et 2005", leur a-t-il rappelé en soulignant que le contrat prévoit la simplification des démarches dès l'automne. "Vous n'aurez plus à envoyer les feuilles de payes. Le principe sera déclaratif", confie-t-il. Le représentant de la rue d'Anjou met également l'accent sur les aides à l'investissement pour les entreprises individuelles et l'amortissement accélérés pour les dépenses de matériel de sécurité notamment. "2 ans au lieu de 5 ou 10…" La mise en place du titre de Maître Restaurateur passe aussi sur le gril. Doit-il concerner ceux qui travaillent les produits frais, comme l'a indiqué le ministre ? Pour Charly Belisson, vice-président de l'Upih, il faut "parler de produits bruts". Ce titre sera-t-il attaché à l'établissement, au gérant, au chef, au patron ? Les questions fusent. Autre volet abordé : le forfait de charges sociales qui sera mis en place pour les petites entreprises (20 salariés et moins) pour les extras. "C'est la première fois dans un contrat officiel qu'on parle aussi du droit des entreprises et pas seulement de leurs devoirs", ajoute le directeur de l'Umih. Dans la salle, plusieurs voix s'élèvent : "Ce que nous voulons, c'est être ponctionné de manière plus juste." En d'autres termes, obtenir la baisse de la TVA. "Celle-ci n'est pas enterrée", affirme alors un dirigeant de l'Upih. Le contrat de croissance ne commence-t-il par cette phrase ? "L'État s'engage à poursuivre les négociations avec l'Union européenne pour obtenir un taux de TVA à 5,5 % en faveur de la restauration."
Sylvie Soubes
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*Statistique obtenue après remontée des chiffres par les préfectures.

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L'Hôtellerie Restauration n° 2982 Hebdo 22 juin 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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