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du 30 mars 2006
DES MÉTIERS, UN AVENIR

À LA TÊTE DES VENDANGES DE BOURGOGNE

Nicolas Pizzagalli ou les sacrifices récompensés

Vesoul (70) Les années de patience de Nicolas Pizzagalli, 34 ans, ont payé et lui permettent de diriger un des principaux restaurants de sa ville natale.

Je suis entré en préapprentissage à 15 ans en cuisine. Dès le départ, j’ai eu l’ambition de diriger un établissement. Évidemment, cela ne s’est pas fait tout de suite… L’année suivante, le patron m’a dirigé sur L’Hostellerie des Bas-Rupt, dans les Vosges. Là je suis en passé en salle. Mes parents m’ont ensuite fait revenir à Vesoul aux Vendanges de Bourgogne que je tiens actuellement. Après 2 années d’apprentissage en cuisine, je suis parti au Château de Rigny, toujours en Haute-Saône, et j’y ai obtenu mon CAP en candidat libre. Par la suite, je suis allé dans des maisons qui comptaient dans leur région et je me suis dirigé vers les métiers de la salle.” Après avoir travaillé en Alsace et dans l’Isère, Nicolas Pizzagalli est revenu en Franche-Comté. 2 ans au Valentin à Besançon puis 1 an et demi pour faire l’ouverture de la brasserie Paulaner de Vesoul, et enfin, concrétiser son rêve d’être patron à 31 ans. Devenir le patron là où on a été naguère l’apprenti, c’est bien sûr tout un symbole même si Nicolas a la modestie de n’en rien dire. Aujourd’hui, il se trouve à la tête de l’un des restaurants les plus connus de sa ville qui sert chaque jour 65 couverts avec 7 salariés. “C’est une récompense pour moi de voir que toutes les années d’efforts et de sacrifices ont donné quelque chose. On réussit dans la restauration si c’est un métier que l’on fait par vocation, pas si on l’a choisi par défaut. Et quand on a été salarié pendant 15 ans, on est vraiment à même de comprendre la vie de ses employés.
SH/Sensimedia zzz22v 970q31

Restaurant Les Vendanges de Bourgogne
49 bd Charles de Gaulle
70000 Vesoul
Tél. : 03 84 97 54 21

ZOOM

Umih 70 : “À nous de montrer que le métier a évolué”

Éric Jeandenant, président de l’Umih de la Haute-Saône estime que “c’est toujours une bonne chose que de communiquer sur nos métiers. C’est même un impératif, sans quoi, dans quelques années, on ne trouvera plus un chef ou un repreneur pour nos affaires. Notre profession a aujourd’hui le devoir de sensibiliser les jeunes à ce que nous pouvons leur apporter. Ils sont inquiets face à la réputation de négriers qui est encore trop souvent la nôtre. À nous de montrer que le métier a évolué tout comme ses rémunérations et horaires. Ne leur cachons pas notre réussite matérielle pour leur donner envie à eux aussi et montrons-leur l’ascension sociale qu’offre l’hôtellerie-restauration”.

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L'Hôtellerie Restauration n° 2970 Hebdo 30 mars 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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