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	du 15 décembre 2005	RESTAURATION

APRÈS ROUEN, LE HAVRE

'Pascaline' se lance dans la franchise

Seine-Maritime Pierre Guéret se lance dans un réseau de nouvelles franchises avec ses restaurants Pascaline. Objectif : 25 ouvertures d'ici à 2012.

Pierre Guéret et son premier franchisé, Jean-Pierre Marette.

Pour Pierre Guéret, la fin de l'année 2005 marque un tournant. Propriétaire de l'Hôtel de Dieppe à Rouen, mais aussi du restaurant Pascaline dans la même ville, le jeune hôtelier-restaurateur vient de lancer son propre réseau de franchise du nom de son arrière-arrière-grand-mère. Pascaline, c'est d'abord une histoire familiale. "Femme de tête et maîtresse femme, explique Pierre Guéret, Pascaline dirigeait en 1880 l'Hôtel de Dieppe." Depuis 5 générations, les Guéret se relaient dans l'hôtellerie-restauration, et le concept de Pascaline est de rendre hommage aux valeurs de la cuisine traditionnelle et authentique dans un décor début XIX^e siècle.
25 ans après l'ouverture, par son oncle, du premier Pascaline à deux pas du palais de justice de Rouen, Pierre Guéret vient de lancer le second établissement. Il est implanté au Havre, face à la gare, dans un quartier en totale rénovation. Il est né d'une rencontre avec un hôtelier local, Jean-Pierre Marette. "J'avais un local disponible, le concept de Pascaline m'a bien plu, explique-t-il. Nous sommes bien adaptés aux villes de province avec un ticket moyen de l'ordre de 20 E. Nous pouvons notamment intéresser les restaurateurs indépendants qui veulent se relancer avec un établissement dans l'air du temps", souligne Pierre Guéret.
Au Havre, Jean-Pierre Marette a investi quelque 800 000 E pour donner naissance à Pascaline. Le restaurant emploie aujourd'hui 10 personnes. Ses relations avec son franchiseur ? "C'est une autonomie cadrée, indique Pierre Guéret. Pour la carte, que nous changeons 3 fois par an, il y a 80 % de produits standard avec Rouen et 20 % adaptés à la ville." Quant au décor, c'est ambiance rétro, brasserie parisienne, piano et buffets ouverts.
Après cette ouverture havraise, Pierre Guéret ne compte pas s'arrêter là. Dans un premier temps, il regarde du côté de Caen, Amiens, Lille, voire l'Île-de-France pour trouver des partenaires. Son objectif : 25 Pascaline d'ici à 2012 !
Stéphane Siret zzz22v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2955 Hebdo 15 décembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE