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	du 15 juillet 2005	EMPLOI

GROUPEMENT D'EMPLOYEURS DE NANTES

Une nouvelle approche de l'emploi

Le groupement d'employeurs de Nantes, Reso, connaît un véritable succès. Porté par une équipe dynamique, il essaime aujourd'hui chez ses voisins, Maine-et-Loire et Bretagne.

Élus et professionnels (dont Jean-Yves Vilboux président Umih 35) lors de la première réunion en vue de créer le groupement d'employeurs de Rennes.

L'antenne GE du Maine-et-Loire, montée en janvier à la demande des professionnels et à l'initiative notamment d'Alain Ménard, compte une vingtaine d'entreprises, 30 salariés et fournit plus de 820 heures de travail pour le mois de mai !" Directeur de Reso, le groupement d'employeurs nantais, Philippe Cabon peut se réjouir. L'idée initiée en 2003 par Claudine Esnault, hôtelière et aujourd'hui présidente du GE, essaime dans les départements et les régions voisines (voir encadré ci-contre). "Des professionnels d'Avignon sont même venus à notre rencontre." Le GE de Nantes emploie plus de 150 salariés, réunit 130 entreprises adhérentes, et a enregistré cette année quelque 60 000 heures de mises à disposition. Cette entité offre de multiples avantages pour le professionnel en quête de personnel. "Notre principale fonction est bien entendu de proposer, en extra, CDD et surtout CDI, un personnel de qualité et adapté à l'entreprise. Cela va du chef au commis en passant par les serveurs, secrétaires, personnel de maintenance, comptable, réceptionniste, etc. Mais nous pouvons également devenir un véritable service RH de l'entreprise", en gérant l'administratif, en réalisant les entretiens des futurs personnels, informant les entreprises des différentes pratiques salariales, assurant une communication plus large ou encore se muant en médiateur afin de dégonfler les tensions entre employeurs et employés, etc. Aujourd'hui Reso - qui vient de déposer les statuts d'un Groupement d'employeurs insertion et qualification, Geiq - se positionne sur l'insertion par la formation. "Nous nous ouvrons aussi à l'hôtellerie de plein air, aux traiteurs, aux résidences services…", témoigne Claudine Esnault. La force de ce Reso vient surtout de son excellente connaissance des entreprises "à qui nous appartenons", et des salariés qui débutent souvent par des extra, pour tester l'entreprise, avant de penser au CDI. "Les entreprises de Reso proposent aujourd'hui 40 % de CDI !"
Au niveau du coût, "nous appliquons un coefficient de 1,84 pour un CDD alors qu'il est de 2,04 en intérim, et de 1,77 pour un CDI". Pour le professionnel, l'adhésion va de 80 à 320 E en fonction du nombre de salariés "et nous facturons à l'heure passée dans l'entreprise".
Olivier Marie zzz54r

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L'Hôtellerie Restauration n° 2933 Hebdo 15 juillet 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE