du 23 juin 2005 |
JURIDIQUE |
MÉMO
Le taux horaire du Smic devrait être fixé à 8,03 E
Il est prévu que le taux horaire du Smic
soit revalorisé de 5,5 % au 1er juillet 2005, ce qui portera le taux horaire
à 8,03 E. Cette augmentation inclut la revalorisation du Smic horaire de 1,6 %, selon
l'évolution des prix et le coup de pouce de 3,7 % qui correspond à la dernière étape
de réunification du Smic et des garanties mensuelles de rémunération (GMR) pour aboutir
à un Smic unique.
Pour leur part, les GMR seront revalorisées d'une manière
différenciée au 1er juillet 2005 :
+ 3,2 % pour la GMR 1
+ 2,8 % pour la GMR 2
+ 2,2 % pour la GMR 3
+ 1,8 % pour la GMR 4
+ 1,6 % pour la GMR 5
Le taux du MG (minimum garanti), soit la valeur d'un repas, sera fixé à 3,11 euros.
P. C. zzz60r
FO
dénonce l'incapacité à négocier avec les organisations patronales des CHR
La FGTA-FO dénonce l'incapacité totale à
négocier avec les organisations patronales du secteur de l'hôtellerie-restauration. Ces
dernières refusent toute évolution de la grille de salaires de 1997, devenue aujourd'hui
complètement obsolète (tous les niveaux se situent en dessous du Smic).
FO rappelle que lors de la dernière mixte paritaire de mars
2005, les 5 organisations syndicales de salariés avaient fait une proposition de
revalorisation de la grille de salaires plus que raisonnable, car celle-ci se limitait à
une traduction en euros et à rattraper le retard sur le Smic sans aucune augmentation
supplémentaire.
Comme pour la signature de l'accord prévoyant la fin du Smic hôtelier en juillet 2004,
les employeurs prennent les salariés en otages pour obtenir de nouvelles contreparties
gouvernementales. À l'époque, c'est sous la pression des pouvoirs publics et avec la
promesse de nouveaux allégements de charges que les organisations patronales avaient
finalement consenti à signer cet accord.
La FGTA-FO rappelle qu'aux termes de la loi, les partenaires sociaux ont l'obligation de
négocier tous les ans les salaires dans les branches sans faire systématiquement appel
aux différents ministères.
La FGTA-FO demande aux employeurs que la baisse de la TVA, qui peut se comprendre d'un
point de vue fiscal, n'interfère plus dans les négociations sociales. "L'amélioration
des conditions de travail doit être une priorité dans ce secteur en mal d'attractivité",
insiste José Castro, le secrétaire fédéral en charge de la branche. "À quoi
bon créer des emplois si ceux-ci ne trouvent pas preneurs en raison des conditions de
travail et des salaires ?", rappelle-t-il. Et de préciser : "Selon les
sources patronales, le déficit en emplois dans la branche s'élève à plus de 50 000
postes."
P. C. zzz60r
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L'Hôtellerie Restauration n° 2930 Hebdo 23 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE