du 16 juin 2005 |
RESTAURATION |
COMMUNICATION
Pizza Pino met sa carte en avant
Les sept restaurants du groupe servent tous les jours 5 400 repas.
"Les recettes sont réalisées sur place par des cuisiniers et des pizzaïolos avec 95 % de produits frais", insiste Jean-Michel Texier, directeur du réseau. |
Si, de source interne, le dernier vainqueur
masculin des internationaux de tennis de Roland Garros a été, durant la période du
tournoi, un client assidu du restaurant Pizza Pino des Champs-Élysées (Paris VIIIe),
ce n'est pas cet argument - gagnant - que le directeur du réseau Jean-Michel Texier a
choisi de mettre en avant.
Deux ans après avoir pris les rênes de l'enseigne, il entame une période de
communication. Son credo : la carte élaborée à partir de produits frais dans les 7
restaurants du réseau. Rachetée par le fonds de participation Astorg à la fin 1988,
l'enseigne qui bénéficie d'une forte notoriété pâtit en revanche de l'image bon
marché et moyenne gamme qui lui est accolée. "Les restaurants sont livrés
tous les jours et les recettes sont réalisées sur place par des cuisiniers et des
pizzaïolos avec 95 % de produits frais", insiste-t-il. Placé sur la table, un
carton explicatif d'une recette rappelle aux clients le principe de la cuisine maison. Un
message également véhiculé par les 18 cars rouges touristiques de la capitale sur des
affiches de 12 m2.
Un
ticket moyen de 17,50 E
La carte n'a pas été beaucoup
modifiée. 2 recettes de pizzas et 2 de pâtes ont été introduites et le principe du
plat du jour conservé. 1/3 des commandes des clients se portent sur les pizzas, 1/3 sur
les pâtes, les viandes et les poissons, le reste concernant les boissons et les desserts.
D'ici peu, la carte des desserts, dorénavant séparée de celle des plats, proposera un
tiramisu au melon. Hors le restaurant des Champs-Élysées où il est supérieur, le
ticket moyen enregistré sur l'ensemble des unités est de 17,50 E.
Pour 2005, Jean-Michel Texier table sur un chiffre
d'affaires de même niveau que celui enregistré sur le dernier exercice, soit 37 ME, un
chiffre qui sera réalisé sur 7 unités contre 8 l'an passé, le restaurant du quartier
des Terreaux ayant été fermé à Lyon en septembre 2004. Après les unités des
Champs-Élysées, Opéra, République à Paris, Vélizy (92), le programme de rénovation
lourde concernera à l'automne prochain le restaurant de Lyon Bellecour (coût : 1,3 ME),
celui de Paris-Montparnasse (coût : 1 ME) en 2006 puis celui de Saint-Quentin-en-Yvelines
(78), l'année suivante.
À l'image du navire amiral des Champs-Elysées, la
fabrication des pizzas, des salades et des desserts sera mise en avant, devant les
clients.
Lydie Anastassion zzz22t
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L'Hôtellerie Restauration n° 2929 Hebdo 16 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE