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du 9 juin 2005
RESTAURATION

LE FANTIN LATOUR

UN BISTRO GASTRO SIGNÉ MARC VEYRAT

Grenoble (38) Début octobre, l'un des plus beaux hôtels particuliers de la ville, situé au 1 rue général Beylié, abritera le Fantin Latour, bistro gastronomique créé sous l'autorité culinaire de Marc Veyrat.


En octobre, c'est dans cet hôtel particulier qui abrita autrefois un musée que le Fantin Latour ouvrira ses portes.

L'affaire est désormais entendue. L'ancien musée Hébert, devenu un temps résidence de fonction du directeur du musée de Grenoble, va connaître une nouvelle activité, désormais culinaire et haut de gamme : s'y ouvrira, début octobre, un 'bistro gastronomique' dont le conseiller technique n'est autre que Marc Veyrat. La ville de Grenoble, toujours propriétaire des lieux, a en effet validé le projet porté par la SAS Fantin Latour, désormais gestionnaire du lieu. Son créateur, Laurent Pelissier, investisseur industriel mais également fils et petit-fils de restaurateurs du Sud-Ouest, a en effet été séduit par l'idée lancée voilà 18 mois par Guy Chanal, directeur du palais des sports de Grenoble et ami de Marc Veyrat. Quelque 800 000 E sont investis par la SAS pour transformer, dans le respect des exigences des Bâtiments de France, cet hôtel particulier situé dans un périmètre classé aux Monuments historiques. Cet édifice de 2 étages abritera, au rez-de-chaussée, 2 salles de restaurant (de 50 et 30 m2), et un salon privé de 15 m2 qui s'ouvrira, dès l'été 2006, sur une terrasse aménagée dans le somptueux jardin de la demeure. Le 1er étage accueillera un bar lounge ; quant à la cuisine, elle va être bâtie de toutes pièces sur le flanc droit de l'édifice. Le décor, mis en musique par Valérie Foster, architecte d'intérieur, se veut tout à la fois chaleureux et raffiné, associant meubles anciens et tissus modernes, bois patinés et tables en résine laissant apparaître par transparence quelques célèbres peintures de Fantin Latour, ce grand artiste né à Grenoble en 1836… Les travaux viennent tout juste de commencer.

Un grand nom
De ce projet, on retiendra bien sûr le prestige du lieu, mais également - et surtout - le soutien technique apporté par Marc Veyrat. Le Savoyard a en effet accepté d'accompagner l'équipe du Fantin Latour dans la définition de sa carte, dans l'élaboration des menus et la formation de sa brigade. "Notre chef et son adjoint vont travailler aux côtés de Marc Veyrat cet été", indique Laurent Pelissier. L'investisseur souhaite pour l'heure rester discret sur l'identité de ces 2 professionnels. Âgés respectivement de 25 et 23 ans, ils ont tous deux été formés au lycée Lesdiguières de Grenoble. Seules indiscrétions : le chef serait un ancien d'Alain Ducasse et de Jean-François Piège au Crillon. Samuel Ingelaere lui aussi, sommelier de Marc Veyrat, accepte de relever le pari. Chargé d'élaborer la carte des vins du Fantin Latour, il participe également au recrutement du maître d'hôtel-sommelier du bistro gastronomique. "Il sera secondé par l'un de mes 4 adjoints actuels, précise Samuel. Nous présenterons de grands crus comme ceux de Jean-Louis Chave (vallée du Rhône) ou de Denis Mortet (Bourgogne), mais également ceux de vignerons moins connus mais talentueux comme Alain Labet (Jura), Éric Nicolas (val de Loire) ou Laurent Lombier (vallée du Rhône)…" Une douzaine de personnes devrait composer la brigade de ce bistro gastronomique qui ouvrira du mardi au dimanche (excepté le samedi midi et le dimanche soir).
Ce projet d'utilisation du patrimoine historique grenoblois fait grincer quelques dents. "Mais le patrimoine n'a d'intérêt que par ce qu'il apporte au présent, tempère Jean-Pierre Charre, vice-président de l'association Territoire et Patrimoine. Cette installation permet d'entrouvrir vers l'Est le corset qui enserre le coeur historique de Grenoble et de redynamiser les quartiers Notre-Dame et Mutualité.
Nathalie Ruffier zzz22v

Fantin Latour, presque une affaire de famille !
La SAS Fantin Latour (SAS au capital de 37 000 E, créée le 9 août 2004) est dirigée par Laurent Pelissier. Cet industriel installé en Isère détient avec son épouse 75 % du capital, le reste étant réparti entre son père (10 %), Nicolas Bazes, professionnel grenoblois de l'immobilier (5 %), et l'industriel lyonnais Jean-Claude Pignol (10 %).

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L'Hôtellerie Restauration n° 2928 Hebdo 9 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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