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du 19 mai 2005
RESTAURATION

RÉOUVERTURE APRÈS TRAVAUX

Un Capucin Gourmand nouvelle formule

Nancy (54) Après 5 semaines de travaux, l’une des plus prestigieuses enseignes nancéiennes vient de rouvrir ses portes dans un cadre repensé qui aura nécessité un investissement de plus de 300 000 E.

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Hervé Fourrière, patron du Capucin Gourmand.

Le projet lui ‘trottait dans la tête’ depuis plusieurs années, explique Hervé Fourrière. Depuis 1998 exactement, quand il reprend à son compte Le Capucin Gourmand, haut lieu de la gastronomie à Nancy, non loin de la place Stanislas. Vingt ans après y avoir été jeune commis de cuisine pâtissier, le chef, aujourd’hui âgé de 43 ans, ne considère pas pour autant que la boucle soit bouclée. Car l’homme est ambitieux. "Incorrigible optimiste" résolument passionné, il se donne le temps avant de concrétiser toutes ses envies, en compagnie de Laurence, son épouse. "C’est elle qui s’est occupée de l’ensemble de la nouvelle décoration", confie Hervé Fourrière, évidemment heureux de constater le changement, pour le moins saisissant.
L’établissement revu et corrigé n’a en effet pas grand-chose à voir avec ce qu’il était il n’y a encore pas si longtemps. La thématique classique a ainsi cédé la place, dans les grandes lignes, à une approche plus esthétisée - "zen, mais axée aussi sur le confort et l’aspect chaleureux pour que nos hôtes se sentent comme chez eux ici", résume le maître des lieux. D’une dominante jaune mâtinée de blanc, la grande salle de 50 couverts (un salon particulier peut également accueillir 20 personnes) brille de mille lumières grâce aux argenteries et à de grands miroirs disposés aux quatre coins de la pièce.

Une seconde naissance
En coulisse, le modernisme est encore plus sensible puisque Hervé Fourrière n’hésite pas à parler de "cuisine du futur" à propos de son nouvel outil de travail entouré de baies vitrées. Un espace épuré, entièrement en inox, où fonctionnalité rime avec propreté. "La clientèle s’y rend régulièrement, dans le but de visiter l’envers du décor. De vrais rapports se créent, les gens sont souvent bouche bée…" Si un virage a incontestablement été pris, si une activité traiteur pourrait voir le jour en 2005, le chef évoque moins une révolution qu’une "seconde naissance". "Le Capucin Gourmand est en quelque sorte une institution à Nancy, il y a ici un véritable passé, une tradition haut de gamme." Pas question, donc, de bouleverser une carte privilégiant le plaisir, même si un menu à 24 E l’a enrichie cette année. "Parce que la gastronomie doit être accessible au plus grand nombre…"
Jérôme Bergerot (JBP)  zzz22v 925k39

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L'Hôtellerie Restauration n° 2925 Hebdo 19 mai 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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