du 6 décembre 2007 |
CONJONCTURE |
BAROMÈTRE DELOITTE & ASSOCIÉS - OCTOBRE 2007
L'HÔTELLERIE AZURÉENNE MILIEU DE GAMME PROFITE PLEINEMENT DE L'ARRIÈRE-SAISON
Le mois d'octobre 2007 ne fera pas date dans les annales des hôtels haut de gamme de la Côte d'Azur. Par contre, les établissements 2 et 3 étoiles ont affiché de meilleures performances.
Il
n'y a pas de quoi s'inquiéter outre mesure, mais les faits sont là.
Selon les données du baromètre Deloitte & Associés, l'hôtellerie
4 étoiles azuréenne a réalisé un mois d'octobre relativement
moyen. La tendance demeure certes haussière avec un revenu par chambre disponible
(RevPAR) en progression de 3,50 % à 144 euros. Reste que ces résultats
s'avèrent très hétérogènes entre les établissements
constituant l'échantillon.
Dans le détail, l'hôtellerie cannoise
a enregistré les plus fortes croissances de chiffre d'affaires hébergement
de la Côte d'Azur en octobre 2007. Sur le marché haut de gamme, les hôtels
4 étoiles standard et 4 étoiles de charme se distinguent par leur dynamisme
à travers des hausses de RevPAR respectives de 19,90 % et 18,40 %. "Les
moteurs de cette croissance sont divergents entre ces deux familles", précise
le cabinet Deloitte & Associés.
Concernant les segments 4 étoiles
de charme, c'est le taux d'occupation (+ 11,40 %) qui booste le RevPAR. Celui-ci
bénéficie notamment de la prolongation de la saison du tourisme de loisirs,
notamment sur la clientèle étrangère. À l'inverse, les 4 étoiles
standard profitent davantage de l'augmentation du prix moyen (+ 14,30 %). "Les
hôteliers ont su optimiser les prix moyens, notamment pendant les festivals
Taxfree et Mipcom", soulignent les experts de Deloitte & Associés.
Excellent taux de remplissage
des 3 étoiles à Nicee
Sur le marché milieu
de gamme, les hausses de la demande ont été très satisfaisantes avec
près de 9 % d'augmentation pour l'hôtellerie 3 étoiles et près
de 16 % pour les hôtels 2 étoiles. Cependant, ces bons résultats
sont à remettre en perspective. En effet, les années précédentes,
ce segment avait souffert d'une faible activité en octobre.
S'agissant de Nice, les
progressions sont en général
plus
modérées. Si les établissements 4 étoiles ont observé des
hausses de fréquentation identiques au marché de Cannes, la recette moyenne
chambre, quant à elle, a stagné (+ 1,60 % à 161 euros). Sur le
marché milieu de gamme, les marges de progression de l'occupation sont plus
restreintes avec, notamment, un excellent niveau de remplissage pour l'hôtellerie
3 étoiles (plus de 80 %) ; cependant, la hausse de la fréquentation est
moins forte qu'à Cannes.
Du côté de Monaco, les évolutions
se révèlent très contrastées. L'hôtellerie 4 étoiles
supérieur est ainsi parvenue à faire grimper son revenu par chambre
disponible de 10,10 % à 186 euros, tandis que le segment 4 étoiles standard
a littéralement dévissé avec une baisse de 17,40 % de son chiffre
d'affaires hébergement à 116 euros. Toutefois, il convient de préciser
que cette famille avait 'surperformé' l'année précédente.
Claire
Cosson avec le cabinet Deloitte & Associés zzz20h
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L'Hôtellerie Restauration n° 3058 Hebdo 6 décembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE