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du 22 novembre 2007
RESTAURATION

EN ATTENDANT DE RENCONTRER LUC CHATEL DÉBUT 2008

Les restaurants de plage réclament l'extension de leur activité

Fréjus (83) Réunie en assemblée générale le 8 novembre, la Fédération nationale des plages et restaurants (FNPR) a plaidé pour la modification du décret signé en 2006 qui limite la période d'ouverture et la surface d'exploitation des établissements.


Au centre, micro à la main, Jean-Claude Moreu, président de la FNPR, avec, à sa droite, Geneviève Rebufat, avocate au barreau de Marseille, et à sa gauche, Gil Bernardi, maire du Lavandou (83).

Il est nécessaire de modifier le décret fixant les conditions d'exploitation des établissements sur le domaine maritime. (…) Le décret date du 26 mai 2006 et, depuis, rien n'a changé. Certes, il y a eu l'élection présidentielle et les législatives. Mais, maintenant, la FNPR s'emploie à ce que les choses bougent", a déclaré son président Jean-Claude Moreu. Si ce décret a augmenté la durée des contrats des exploitants qui peuvent aller désormais jusqu'à douze ans, il limite à six mois par an l'activité des restaurants de plage et réduit la surface des plages publiques concédées, qui passe de 30 à 20 %. Ce sont ces deux dernières décisions que la FNPR entend remettre en cause. "On avait obtenu 30 % de surface dans les années 1960 alors que le tourisme n'avait pas l'ampleur qu'il a aujourd'hui. Cette réduction à 20 % est un frein économique", a souligné Jean-Claude Moreu. La FNPR préconise de prendre en considération "non pas 20 % par plage mais 20 % des plages d'une même commune en tenant compte des spécificités géographiques et touristiques et en laissant aux maires le soin de gérer les surfaces à leur disposition".

"Discriminatoires"
Les critères pour avoir le droit d'ouvrir à l'année sont jugés "discriminatoires" par la FNPR qui en a contesté la validité devant le Conseil d'État. Pour qu'un établissement puisse en bénéficier, il faut que la plage soit située sur une commune qui dispose d'un office de tourisme 4 étoiles de plus de deux ans et de 200 chambres d'hôtels classées, ouvertes entre le 1er décembre et le 31 mars. Jean-Claude Moreu a cité l'exemple de Cannes qui répond à ces critères alors qu'une ville comme Saint-Tropez ne les atteint pas. La FNPR réclame par ailleurs "une différenciation des façades maritimes" qui n'existe pas dans le décret. "D'un littoral à l'autre, il n'y a pas la même culture, la même population, le même tourisme, d'où la nécessité de bien définir ces différences", a précisé le président de la Fédération.
La FNPR sera reçue début 2008 par Luc Chatel, secrétaire d'État à la Consommation et au Tourisme. Elle avait, début septembre, reçu une "lettre encourageante" de la présidence de la République. "Nous avions déjà écrit à Nicolas Sarkozy et il avait été le seul des candidats à nous répondre", a rappelé Jean-Claude Moreu.
Bernard Degioanni zzz74v

Fédération nationale des plages et restaurants
12 rue Berny
83990 Saint-Tropez
Tél. : 04 94 96 47 66
plages-de-france.com

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