du 22 novembre 2007 |
L'ÉVÉNEMENT |
AVEC LE SEUL DIPLÔME OFFICIEL DE DJ
L'ÉCOLE DU MIX ET DES CULTURES URBAINES DONNE LE TON À LYON
Les prestations scéniques du congrès de l'Umih à Lyon sont organisées par l'Institut de formation AMS de l'UCPA, la seule école de DJ en France permettant aux élèves d'obtenir un diplôme reconnu par l'État. Projecteur.
Pascal Tassy : "DJ, un métier à part entière." |
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Slameurs, effets spéciaux : la scène du Centre de congrès de la Cité internationale de Lyon, habitée durant trois jours par le congrès national de l'Umih, revêt un caractère particulier. En effet, le président de l'Umih 69, Roland Bernard, a confié la mise en scène à l'Institut de formation animation musicale et scénique (AMS) de l'UCPA. La seule école ouvrant sur un diplôme officiel de DJ. Au programme : mix et cultures urbaines. Cette structure, créée en 2001, est entièrement dédiée au métier de DJ, ou disc-jockey. La formation s'articule autour de trois pôles : le DJ, qui assure l'animation de l'établissement (il doit savoir mixer et s'exprimer dans un micro face au public, changer l'ambiance en fonction des attentes, etc.), le light jock (chargé de la lumière) et le vidéo jock (chargé des vidéos projetées sur écrans).
Une formation concrète
Ouverte aux jeunes en alternance
ou en contrat de professionnalisation, cette formation (qui varie entre dix-huit
et vingt-quatre mois)
permet d'obtenir un titre homologué et déposé au Registre national
des certifications professionnelles. "Nous ne voulons pas faire de la distribution
de diplômes, explique cependant Pascal Tassy, qui dirige l'école.
Nous sommes d'ailleurs à 55-60 % de taux de réussite. Nous avons formalisé
une filière et nous voulons que les jeunes sortent avec du concret. D'ailleurs,
ils n'ont généralement aucun souci d'embauche." Être DJ est
donc désormais un métier à part entière. "C'est assez normal,
l'évolution des technologies comme la nécessaire connaissance des cultures
musicales sont importantes." Pour exercer cette activité, la maîtrise
de l'informatique ou encore les bases de l'électricité sont également
nécessaires. "C'est une formation transversale qui mène à de
vrais contrats de travail", ajoute Pascal Tassy. À l'origine, le conseil
régional de Rhône-Alpes et le pari un peu fou d'Olivier Hindermeyer,
directeur général de l'UCPA, de répondre à une demande à
la fois des jeunes et des entreprises de la nuit. Jean-Pierre Mariotti et
Pascal Tassy, organisateurs
d'événements, planchent sur le dossier. En 2001, la dynamique associative,
résolument tournée vers les jeunes de l'UCPA, conduit à la création
d'une structure à Lyon. L'Institut de formation animation musicale et scénique
(AMS) a désormais pour mission de "conduire à l'acquisition des compétences
attendues par les exploitants des entreprises du monde de la nuit dans tous les
aspects touchant du métier de disc-jockey". Les élèves sont rémunérés
par l'entreprise et l'accès aux cours est gratuit. Près de 200 entreprises
du monde de la nuit travaillent régulièrement aux côtés de
l'UCPA AMS. Cette formalisation de la filière est d'autant plus valorisante
qu'elle correspond à une équivalence bac. Pour Pascal Tassy, l'objectif
de l'AMS est aussi de pouvoir répondre aux besoins de la vie professionnelle.
"Nous allons soumettre dès la rentrée 2008 des modules de formation
continue, sur des cycles courts. Nous allons par exemple proposer des stages sur
l'animation en fonction d'un thème ou d'une clientèle, ou encore comment
parler au micro." Sur le web :
ecole-des-dj.com
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L'Hôtellerie Restauration n° 3056 Hebdo 22 novembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE