du 2 novembre 2007 |
L'ÉVÉNEMENT |
BÉNÉFICIANT D'UN TAUX DE NOTORIÉTÉ DE 96 %
Le Titre-Restaurant a 40 ans avec un bel avenir devant lui
Success story pour le Titre-Restaurant qui vient de fêter ses 40 ans d'existence. Fort d'un marché de 3,9 milliards d'euros, il est considéré comme un acquis social par 82 % des actifs français. 2,7 millions de personnes l'utilisent chaque jour travaillé et il est accepté dans 160 000 établissements de restauration. Son potentiel de développement est cependant encore très grand, comme le souligne Bernard Hagège, président de la Commission nationale des Titres-Restaurant.
En 1967, Jean-Claude Pascal fredonne une chanson intitulée 40 ans. Les paroles, nostalgiques, évoquent la fin d'une époque, d'une jeunesse, d'un enthousiasme. Cette même année, le président Georges Pompidou dote le Titre-Restaurant d'un cadre législatif. Qu'advient-il quarante ans plus tard du dispositif ? Aucune nostalgie, aucune fin d'époque. La jeunesse et l'enthousiasme sont résolument d'actualité pour 'ce petit bout de papier' qui bénéficie d'un taux de notoriété de 96 % auprès de la population et qui est considéré comme un acquis social par 82 % des actifs français, selon l'étude réalisée en septembre dernier par TNS Direct pour la Commission nationale des Titres- Restaurant (CNTR). L'enquête montre également qu'il s'apparente à un revenu complémentaire pour 63 % des salariés, "bien qu'il ne doive pas être pris comme un complément de salaire par l'employeur", rappelle la CNTR. Autres éléments à retenir : "84 % des salariés qui en sont détenteurs considèrent qu'il offre un large choix d'enseignes de restauration, 64 % reconnaissent qu'il favorise la convivialité entre collègues et 52 % estiment qu'il permet d'avoir une alimentation saine et équilibrée." "En 2006, il y a eu 585,3 millions de Titres-Restaurant en circulation, soit une valeur de 3,9 milliards d'euros qui devrait atteindre les 4 milliards d'euros en 2007", souligne Bernard Hagège, président de la CNTR, en rappelant que le titre "s'adresse principalement aux petites entreprises qui n'ont pas les moyens de s'équiper en restaurant d'entreprise". Un marché toujours en croissance, en volume d'émission comme en valeur, de l'ordre de 5,6 % en moyenne. Actuellement, 118 000 entreprises l'ont adopté. Mais le plus gros de la troupe est encore à conquérir. "On estime à près de 5 millions le nombre de salariés qui n'ont pas de restaurant d'entreprise, dont la moitié se situe dans des entreprises de moins de 50 salariés. Des possibilités de conquêtes renforcées par l'attractivité du produit." En effet, "47 % des personnes qui n'en bénéficient pas souhaiteraient en disposer".
Un partenariat public/privé
réussi
Un outil qui doit aussi
être regardé comme un partenariat réussi entre le privé et
le public avec d'abord un secrétariat général sous tutelle d'État.
Ses membres sont désignés conjointement par le ministre de l'Économie
et le ministre du Travail. Ensuite, la présence au sein de la commission des
quatre collèges : employeurs, salariés, émetteurs et représentants
des restaurateurs et assimilés restaurateurs, qui participent de manière
paritaire au fonctionnement du système. Quatre émetteurs existent : Accor
Services France, leader avec un titre dont le nom fait office bien souvent de terme
générique dans le langage courant : Ticket Restaurant. Suivi de Chèque
Déjeuner, de Natexis Intertitres avec Chèque de Table, et de Sodexho,
Chèques et Cartes de Services. Parmi les nouveautés 2007 : la mise en service d'un titre sécable par les restaurateurs,
parade contre les vols et d'éventuelles remises en circuit. La CNTR insiste
d'ailleurs sur la parfaite sécurisation du dispositif "tout au long de la
chaîne". Enfin, une campagne 'anniversaire' de promotion vient d'être
lancée. Une affiche rappelant les atouts du système, signée par l'agence
Avis de Tempête, est en cours d'envoi aux 160 000 établissements affiliés.
Le site cntr.fr a été toiletté. Il se veut "plus clair
et plus complet". Pour les restaurateurs qui souhaitent demander l'agrément,
la procédure est désormais téléchargeable. Quant à l'avenir,
il pourrait s'inscrire dans une 'semi-dématérialisation' du titre, principe
demandé notamment par le collège des restaurateurs et qui permettrait
de réduire les temps et les coûts de traitement. Bernard Hagège
souhaiterait aussi que les salariés de la fonction publique puissent en bénéficier.
Sylvie
Soubes zzz22v
Bon à
savoir
Le Titre-Restaurant est nominatif. |
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L'Hôtellerie Restauration n° 3053 Hebdo 2 novembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE