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du 22 decembre 2005
VIE PROFESSIONNELLE

EN BREF

Les syndicats salariés prêts à signer la grille de salaires proposée par la Fagiht
Lors de la mixte paritaire qui s'est tenu lundi 19 décembre, la Fagiht a proposé une nouvelle grille de salaires, qui traduit en euros la précédente grille de 1997 tout en reprenant les mêmes écarts de rémunération entre les échelons, sauf pour le niveau V (cadres). Il a en effet été décidé de reporter la négociation sur les cadres à la prochaine mixte paritaire du 25 janvier. D'autant que les cadres autonomes et dirigeants bénéficient déjà (selon les termes de l'avenant n° 1 du 13/07/2004) d'une rémunération mensuelle minimum basée sur le plafond de la Sécurité sociale. Les 5 syndicats salariés se sont déclarés prêts à signer cette grille de salaires dans les prochains jours. Cette unanimité du côté des salariés entraîne la fureur du côté des organisations patronales, qui craignent en effet que le gouvernement prenne la décision politique d'étendre cette grille de salaires. Et ce, même si cet accord a été conclu par une seule organisation patronale, minoritaire de surcroît, et malgré une forte opposition de la majorité des syndicats patronaux.
André Daguin, président de l'Umih, qualifie l'attitude de la Fagiht de trahison. Il est furieux contre la proposition "d'un syndicat minoritaire, limité géographiquement et qui n'a pas de salariés au Smic ni de cadres. Cette grille convient peut-être à ce secteur d'activité, mais pas à la profession en règle générale". Mais surtout, il s'inquiète de voir quelle va être la position du gouvernement. "Si le ministre du Travail étendait cet accord minoritaire, il serait pire que le gouvernement précédent qui passait tous les textes en force, et ce serait un coup de tonnerre dans le paysage syndical."
Pour la CPIH, il ne s'agit pas d'une grille de salaires revalorisante, car elle ne fait que reprendre ce qui est déjà pratiqué par la profession sur le terrain. "La profession a besoin d'une véritable grille de salaires, mais celle-ci ne pourra être accordée que lorsqu'elle obtiendra la baisse de TVA, compte tenu des avancées sociales de 2004 et qui ne sont pas négligeables comme la prévoyance, la 6e semaine de CP, les jours fériés et l'abandon du Smic hôtelier", précise Jean-François Girault.

Quant à Didier Chenet, président du Synhorcat, il précise que "la situation est claire à ce jour : on a toujours pas la baisse de TVA. Par conséquent, nous maintenons notre recours devant le Conseil d'Etat pour annuler l'avenant du 13/07/2004. Nous espérons obtenir gain de cause, afin de pouvoir remettre tout à plat et renégocier un accord qui soit viable pour toutes les entreprises et qui comporte une grille de salaires qui tiennent non seulement des CQP, mais aussi des types d'entreprises".
P. C. zzz76v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2956 Hebdo 22 Decembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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