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	du 22 décembre 2005	RESTAURATION

À L'OBAMA

Cuisine du monde en 'terre gastro'

Saulieu (21) Le 15 octobre, L'Obama ouvrait ses portes rue Vauban. Une résurrection plus qu'une création puisque cet établissement entend remplacer dignement la Chingada, qui offrait depuis 6 ans une cuisine mexicaine à une clientèle de noctambules. Plutôt audacieux au pays de Bernard Loiseau !

L'Obama persiste donc dans ce qui ne peut être qu'un marché de niche en zone rurale. Mais cette fois-ci, il frappe plus fort. Ce bar-restaurant d'une vingtaine de couverts souhaite élargir la clientèle en invitant à un véritable tour du monde culinaire : cuisines thaïlandaise, mexicaine, mauricienne, réunionnaise. Chaque pays est mis en scène au travers d'un plat typique : poulet coco, nuggets, fajitas, salade réunionnaise, maffé… Et pour une somme modique : entre 10 et 12 E le plat.
À la tête de ce concept, 3 jeunes et audacieux entrepreneurs : Marie-Michelle Ravet, 20 ans, gérante de L'Obama, Olivier Da Loumba, 22 ans, et Baptiste Stoykoff, 19 ans. "Nous souhaitions avant tout que L'Obama soit un lieu dépaysant où l'on puisse déguster une cuisine à notre image : métissée et originale, expliquent les 3 associés. Nous conservons tout de même un menu ouvrier le midi avec entrée, plat, fromage, dessert et café pour 12 E ainsi qu'une restauration rapide (nuggets, hamburgers…) pour toucher le maximum de monde."
En cuisine, le maestro s'appelle Marie-Josèphe Ravet, ancienne aide - cuisinière au Café Parisien. Rapide, efficace et éclectique, elle est l'un des piliers de réussite de L'Obama. L'autre étant l'originalité du concept, la motivation des associés et leur ingéniosité. "Nous proposons un maximum de services, explique Baptiste Stoykoff. Outre les soirées tapas tous les vendredis soir avec assiettes à 4 E, nous lançons dès la fin du mois le service traiteur : toute la carte à emporter avec livraison à domicile." L'objectif ? "Réaliser un minimum de 15 couverts par jour, pour un chiffre d'affaires annuel prévisionnel de 65 000 E ; sachant que l'investissement de départ reste moindre : 10 000 E pour la rénovation, la décoration, le renouvellement du plan de travail, de la vaisselle et de certains électroménagers." Pour l'heure, sans faiblir, Baptiste, Marie-Michelle et Olivier distribuent flyers et affiches à une soixantaine de kilomètres à la ronde. Se faire connaître, n'est-ce pas la clé du succès ?
MH/Sensimedia zzz22v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2956 Hebdo 22 décembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE