Actualités

 
du 10 mars 2005
PETITE RESTAURATION

LES ACTIFS À L'HEURE DU DÉJEUNER

L'efficacité alimentaire avant tout

Paris Mercredi 2 mars, Rémi Vilaine, directeur général de Gira Foodservice, a présenté une enquête réalisée en exclusivité pour l'European Sandwich & Snack Show, portant sur le comportement et les tendances des consommateurs à midi. Réduction du temps consacré et produits plus spécifiques au programme.

Parmi les grandes tendances : l'allongement des distances entre le domicile et le lieu de travail et la durée effective du temps de travail, en baisse de 2 h 30 depuis 10 ans. D'après Gira Foodservice, les salariés français travaillent en moyenne 38 h 30 en 2005. Cette baisse du temps qui ne s'est pas traduite par une 'augmentation des embauches', mais par une 'demande de productivité intensifiée' qui joue aujourd'hui considérablement sur le temps alloué au déjeuner. Rémi Vilaine résume la demande par "une recherche de l'efficacité alimentaire", corollaire à la "déstructuration des repas". L'entrée-plat-dessert perd de la place au profit de l'entrée-plat ou du plat-dessert. Voire un plat unique. "La pause, c'est beaucoup plus que se nourrir, constate Gira Foodservice. C'est une recherche de rupture, de coupure. Un moment de liberté et de plaisir pour soi." Même pris à plusieurs. Les consommateurs veulent "prendre l'air, se détendre, pouvoir s'octroyer une sieste dans un square ou faire les boutiques". Lorsqu'ils restent dans le cadre de l'entreprise, leurs motivations s'inscrivent dans la continuité, la linéarité de la journée, le fonctionnel… À l'extérieur, l'acte est un "prétexte pour rompre, un prétexte de liberté". Les mots associés sont "ouvert, optimisation de la journée, changement de groupe ou d'appartenance, convivialité positive, investissement temps qui peut s'avérer négatif si le consommateurs ne se retrouve pas dans le rapport qualité/prix…". En 1984, 50 % des salariés prenaient leur déjeuner chez eux. En 2004, ils sont passés à 45 %. 30 % déjeunent désormais sur leur lieu de travail et 25 % en restauration commerciale. Les grosses agglomérations comme Paris sont hors moyenne puisque quelque 75 % des actifs déjeunent hors de chez eux. Si la restauration commerciale a gagné sur la collectivité, la 'volatilité' est une constante. Le consommateur arrête son choix au jour le jour. La restauration d'entreprise étant alors considérée comme une "fonctionnalité alimentaire", la restauration rapide comme "un bol d'air efficace", la restauration traditionnelle comme "une ambiance / coupure" et la restauration au bureau comme un "régulateur du temps de travail". Autres termes récurrents semble-t-il : la simplicité et la praticité.
À bon entendeur.

Sy. Soubes zzz22v

Article précédent - Article suivant


Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts

Rechercher un article

L'Hôtellerie Restauration n° 2915 Hebdo 10 mars 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration