AVEC 5 NOUVEAUX RESTAURANTS
PRÉVUS EN 2008Léon de Bruxelles mise
sur la promotion interne
La chaîne de
moules-frites qui projette d’ouvrir 8 à 10 établissements
par an à partir de 2009, ne néglige pas sa politique RH.
Elle a même revisité en interne la grille de classification
pour que les intitulés de poste colle avec la réalité des
fonctions. Le point avec Nadège Hamel, Directrice des
Ressources Humaines du groupe.
Propos recueillis par
Tiphaine Beausseron
Pouvez-vous nous présenter
Léon de Bruxelles?
Nadège Hamel : Léon de Bruxelles est une chaîne de
restaurants à thème qui a construit son identité sur le
thème des moules, de la bière et des gaufres. 85 % de nos
clients consomment des moules qui est le plat phare de la
marque : moules à la plancha, à la bière, à la crème, au vin
blanc, à l’ardennaise, aux gambas, au Roquefort, au curry de
madras ou gratinées.
Cinq nouveaux
établissements ouvriront en 2008. Quels sont les projets de
recrutements liés à ces ouvertures ?
Ces ouvertures vont générer 150 créations de postes, à
raison de 25 postes en moyenne par établissement sachant
qu’il y aura une part de promotions internes et de
recrutements externes.
À quels postes ?
Dans la mesure où il s’agit de nouveaux établissements, les
besoins s’étendent à tous les niveaux de hiérarchie d’un
restaurant. Pour la cuisine : plongeur, commis, cuisinier,
responsable adjoint, responsable de cuisine. Pour la salle :
commis de salle et de bar, hôtes ou hôtesses, employé de
bar, serveur, leader, assistant de direction, adjoint de
direction. Enfin, chaque restaurant est doté d’un directeur
qui chapeaute les équipes de salle et de cuisine.
Quel niveau de formation
exigez-vous ?
Bien sur, un CAP, BEP salle ou cuisine est apprécié. Mais un
diplôme n’est pas forcément nécessaire. Ce qui compte le
plus c’est la motivation et le potentiel du candidat à
s’investir et à évoluer. Par contre certains postes exigent
2 à 3 ans d’expérience quand ils sont recrutés en externe.
C’est par exemple le cas pour les postes d’assistant de
direction ou d’adjoint du responsable de cuisine.
Vous n’employez pas
l’intitulé de poste de chef de cuisine, pourquoi ?
Effectivement dans la mesure où nos restaurants réalisent
une cuisine d’assemblage, nous avons délibérément opté pour
le terme de responsable de cuisine qui correspond mieux aux
tâches de gestion et de manager d’équipe qui lui sont
déférées (inventaires, gestion des commandes, et livraison,
contrôle des procédures de production, d’hygiène et
sécurité….). Dans la mesure où le terme de chef de cuisine
évoque également des fonctions de techniques de cuisine et
de créativité, qu’il n’y a pas dans nos restaurants, nous
avons préféré troqué ce terme par celui de responsable de
responsable de cuisine. Nous avons d’ailleurs formalisé
cette classification dans un accord collectif du 13 avril
2007 qui établit une classification et une définition des
postes de cuisine et de salle propre à notre groupe.
E n 2005, vous avez créé,
l’école de formation Léon de Bruxelles dédiée à l’ensemble
du personnel : aussi bien serveur que directeur de
restaurant ou cuisinier ? Pourquoi ?
Cette école de formation nous permet de former des
collaborateurs compétents, de détecter ceux qui ont le
potentiel d’accéder à des postes d’encadrement rapidement et
de les accompagner dans leur progression de carrière. Chez
Léon de Bruxelles, un serveur peut devenir adjoint de
direction en 2 ans, et directeur en 4 ans. C’est aussi un
moyen de fédérer les équipes, et de fidéliser le personnel.
Cela contribue aussi aux évolutions de carrières. Ainsi, en
2006, une centaine d’employés ont étaient promus agents de
maîtrise.
Quelles sont les grandes
lignes des conditions de travail ?
La majorité de nos postes sont des CDI à temps plein sur la
base de 39 hebdomadaires. Il y a cependant un noyau dur de
contrats à temps partiel choisis et occupés notamment par
des mères de famille.
Et s’agissant des salaires
?
Le plus bas salaire pour un temps plein est fixé à 1650
euros bruts, primes incluses (poste de commis plongeur). Le
salaire moyen d’un serveur employé à temps plein est compris
entre 1600 et 1700 euros bruts. Les heures de travail sont
pointées, contrôlées, et les heures supplémentaires ont
payées ou récupérées. Nous avons également mis en lace un
système d’intéressement basé sur plusieurs des critères de
performances du réseau, du restaurant et du collaborateurs.
Comment résumeriez-vous
Léon de Bruxelles ?
Fédérateur, accessible à tous, force d’intégration. |