« Le rôle prégnant de l'alimentation dans le désastre environnemental apparaît de plus en plus clairement. Notre mouvement, qui œuvre depuis plus de 30 ans à assurer une alimentation bonne, propre et juste, doit avoir le courage d'assumer un rôle politique dans le redressement de cette situation aux implications catastrophiques, explique Carlo Petrini, fondateur de Slow Food. Nous avons besoin d'une gouvernance qui laisse la place aux nouvelles générations (…) Nous devons donc être rejoints et dirigés par la créativité et l'intuition de nouveaux individus capables de décrypter le présent, puis de tracer la trajectoire nécessaire à la réalisation de ces futurs objectifs. ». Le nouveau président de Slow Food est Edie Mukiibi, spécialiste en agronomie tropicale, diplômé d'une maîtrise en agriculture et gestion des sols de l'université de Makerere, à Kampala en Ouganda, ainsi que d'un Master en Gastronomie de l'Université des Sciences Gastronomiques de Pollenzo, en Italie. Cet enseignant, également entrepreneur social lance un appel à « Rester soudés en tant que réseau et en tant que mouvement alimentaire mondial. C’est nécessaire à notre impact durable sur le système actuel, devenu un fardeau pour la planète ».

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