La P'tite Cuisine, c'est d'abord, pour Martin
Cuny, un coup de coeur doublé d'un rêve : s'installer dans son Lot-et-Garonne natal. Trois jours
après avoir visité les locaux du Café Gourmand, il fait une offre. Que la ville
compte déjà beaucoup de restaurants n'a pas effrayé le jeune chef de 27 ans
: "C'est un pari à tenter." Après un bon coup de peinture et
quelques ajustements en cuisine, La P'tite cuisine a ouvert ses portes le 28 mai.
Le chef a de l'ambition : l'établissement peut accueillir 40 couverts
à l'intérieur et 60 en terrasse.
Une solide expérience
Dans ses bagages, Martin Cuny a rapporté une expérience grande comme lui - ce qui n'est pas peu dire. Au lycée hôtelier de Nérac, après un BEP et un Bac Pro il enchaîne deux mentions complémentaires : la sommellerie et le dessert en restaurant. Il fait ses armes dans la haute gastronomie : le restaurant Patrick Guilbaud, à Dublin (Irlande), doublement étoilé, ou encore la Villa Madie, à Cassis (Boûches-du-Rhône) où il reste trois ans et qui passera de 1 à 2 étoiles, le temps de son séjour. Des expériences très formatrices : "La haute gastronomie, c'est très dur mais hyper formateur", glisse-t-il. Revenu dans le Lot-et-Garonne, il travaille au Buffet de la Gare et au Joy's, à Agen. La façon de cuisiner y est très différente, "mais tout aussi enrichissante", reconnaît-il.
Avoir son propre restaurant est un rêve d'enfant : "À 8 ans, je voulais déjà être cuisinier : c'est la convivialité de nos repas de famille qui m'en a donné envie". Pourquoi La P'tite Cuisine ? "C'est le nom du bistrot de la Villa Madie. J'aime ce nom : on y sent la convivialité, le charme, la simplicité." Au menu de sa table : une cuisine gourmande et travaillée faite avec amour. Martin Cuny insiste sur ce point : "Je veux que les gens se fassent plaisir chez moi : nous faisons ce métier pour cela", lance-t-il avec flamme.
À midi, le menu du jour est à 12,50 €. Le soir, il propose à la carte des plats plus élaborés. Son ticket moyen oscille entre 14 et 19 € le midi contre 25 à 35 € le soir. Ses atouts ? Le premier : une belle carte de vins à la bouteille, qu'il a choisis lui-même, ainsi que des vins au verre. Il a d'ailleurs investi dans une tireuse à vin. Le deuxième : des desserts soignés, alors qu'ils sont souvent les parents pauvres du restaurant, selon lui. Les débuts sont prometteurs : un mois après l'ouverture, Martin Cuny a déjà ses fidèles. La plus belle des récompenses.
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Une solide expérience
Dans ses bagages, Martin Cuny a rapporté une expérience grande comme lui - ce qui n'est pas peu dire. Au lycée hôtelier de Nérac, après un BEP et un Bac Pro il enchaîne deux mentions complémentaires : la sommellerie et le dessert en restaurant. Il fait ses armes dans la haute gastronomie : le restaurant Patrick Guilbaud, à Dublin (Irlande), doublement étoilé, ou encore la Villa Madie, à Cassis (Boûches-du-Rhône) où il reste trois ans et qui passera de 1 à 2 étoiles, le temps de son séjour. Des expériences très formatrices : "La haute gastronomie, c'est très dur mais hyper formateur", glisse-t-il. Revenu dans le Lot-et-Garonne, il travaille au Buffet de la Gare et au Joy's, à Agen. La façon de cuisiner y est très différente, "mais tout aussi enrichissante", reconnaît-il.
Avoir son propre restaurant est un rêve d'enfant : "À 8 ans, je voulais déjà être cuisinier : c'est la convivialité de nos repas de famille qui m'en a donné envie". Pourquoi La P'tite Cuisine ? "C'est le nom du bistrot de la Villa Madie. J'aime ce nom : on y sent la convivialité, le charme, la simplicité." Au menu de sa table : une cuisine gourmande et travaillée faite avec amour. Martin Cuny insiste sur ce point : "Je veux que les gens se fassent plaisir chez moi : nous faisons ce métier pour cela", lance-t-il avec flamme.
À midi, le menu du jour est à 12,50 €. Le soir, il propose à la carte des plats plus élaborés. Son ticket moyen oscille entre 14 et 19 € le midi contre 25 à 35 € le soir. Ses atouts ? Le premier : une belle carte de vins à la bouteille, qu'il a choisis lui-même, ainsi que des vins au verre. Il a d'ailleurs investi dans une tireuse à vin. Le deuxième : des desserts soignés, alors qu'ils sont souvent les parents pauvres du restaurant, selon lui. Les débuts sont prometteurs : un mois après l'ouverture, Martin Cuny a déjà ses fidèles. La plus belle des récompenses.
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Publié par Anne Letouzé
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