Malak Al Tawouk (littéralement, “le roi du poulet”) est une success-story familiale à la libanaise. Les frères Saade lancent en 1996 leur premier restaurant à Jounieh, non loin de Beyrouth. Un quart de siècle plus tard, l’enseigne compte une cinquantaine de points de vente dans son pays natal, et commence à essaimer à l’international : Dubaï, Qatar, Égypte, France, Canada…
Dans l’Hexagone, les master franchisés Magali et Tarek Mekkaoui ont décidé de déployer le concept, tout en gardant l’esprit “familial et traditionnel” de la marque. Une première adresse a ouvert ses portes en septembre 2020 dans le Xe arrondissement de Paris, suivie par une deuxième dans le XVe arrondissement, en juillet dernier.
“Tout est maison”
Le menu propose sept sandwichs différents, enveloppés dans des pains pita : le fameux Tawouk (cubes de poulet marinés aux épices libanaises 48 heures et cuits au gril, frites, coleslaw, cornichons), le Makanek (saucisse d’agneau ou de bœuf), le Soujouk (bœuf mariné), ou encore les Foies de volaille assaisonnés au vinaigre de grenade. Six burgers aux inspirations orientales, une recette de salade et une crème de lait à la fleur d’oranger complètent l’offre, pour un ticket moyen flirtant avec les 9,50 €. “Les sauces, le hummus, tout est maison. Le pain frais est livré chaque matin. Les sandwichs sont faits minute. Nous maîtrisons nos approvisionnements puisque nous avons aussi une entreprise de distribution de viandes en gros et nous servons directement à Rungis”, souligne Tarek Mekkaoui.
Un développement ciblé
La mayonnaise prend : chaque point de vente écoule de 400 à 500 sandwichs par jour. Fidèle à la recette qui a fait le succès de l’enseigne, l’entrepreneur a lui aussi choisi de travailler en famille, et de privilégier des petites boutiques “de 40 à 50 m², avec une dizaine de places assises”. La moitié des ventes se font ainsi à emporter.
Dans les années à venir, la famille Mekkaoui compte se concentrer sur ses implantations à Paris et dans l’Île-de-France, avec un objectif de quatre nouvelles ouvertures. “Nous privilégions les rues passantes bien sûr, les quartiers étudiants, en fonction également des zones de livraison des plateformes dédiées”, insiste Tarek Mekkaoui. Dès 2025, le développement en province devrait démarrer, avec Lyon, Marseille et Lille en ligne de mire.
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Publié par Violaine BRISSART
