Les organisations professionnelles ne se sont pas encore exprimées au lendemain du terrible incendie qui a détruit une partie de Notre-Dame de Paris mais il est certain que cette tradégie aura un impact sur le tourisme. La cathédrale, premier monument visité d’Europe, était jusqu’à hier un lieu incontournable pour les touristes, qu’ils soient français ou étrangers. Les professionnels vont aussi devoir gérer cette nouvelle crise, qui touche tous les circuits, des voyagistes aux touristes individuels. A titre d’exemple, Notre Dame représente 10% des visites de ParisCityVision. « C’est plus qu’un monument que nous avons perdu, c’est une part de l’âme de Paris, une part de nous-mêmes. Notre Dame est un phare pour le monde entier. Tous les Parisiens, tous les Français et tous les amoureux de Paris pleurent cet emblème de notre Histoire commune. Mais, de notre devise, nous tirerons la force de nous relever. Fluctuat nec mergitur » a indiqué Anne Hidalgo, la maire de Paris, ce mardi matin, qui appelle l’ensemble des services municipaux, parisiens et nationaux, à participer à sa reconstruction. « En 2024, Paris accueillera le monde à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques. Il nous faut tout faire pour que la cathédrale Notre-Dame ait retrouvé toute sa splendeur à cette occasion. Nous aurons besoin de toute l’aide possible, de toutes les bonnes volontés, pour relever cet immense défi ». La Ville de Paris a annoncé qu’elle verserait 50 millions d’euros sur ses fonds propres. La présidente de la Régions Paris Ile de France a indiqué de son côté le déblocage immédiat d'une aide d’urgence de 10 millions d’euros. De nombreux fonds de solidarité ont été par ailleurs promis émanant de sources très différentes.
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