Édito du journal du 13-09-2012 : "C'est pas gagné"

Publié le 12 septembre 2012 à 17:24
Avec une dette publique qui dépasse aujourd'hui les 1 800 milliards d'euros (oui, vous avez bien lu), c'est-à-dire près de 90 % du produit intérieur brut de la France (source Insee), les annonces du président de la République sur le redressement national à l'échéance de deux ans laissent dubitatif le mieux disposé des observateurs. Il est vrai qu'on serait circonspect à moins : après l'annonce, comme une grande victoire sur "l'intoxication de la dépense publique", d'une baisse de 10 milliards d'euros, apparemment non renouvelable après 2013, des lignes budgétaires de l'État, il n'est pas besoin d'être conseiller référendaire à la Cour des comptes pour constater que… le compte n'y est pas.

Et ce ne sont pas les 20 milliards de recettes fiscales supplémentaires programmées pour l'an prochain qui changeront la donne, tout en provoquant de légitimes inquiétudes chez le contribuable encore une fois appelé à combler les conséquences de décennies d'insouciance et d'incompétence des gestionnaires des deniers publics.
Comme les prévisions de croissance sont loin d'être euphoriques et que la France continue de battre tous les records des prélèvements publics sur la richesse nationale (56 % en moyenne, ce qui fait que les Français travaillent plus de la moitié de l'année pour l'État et les organismes sociaux !), la relance par la consommation risque fort d'être absente au rendez vous d'une hypothétique reprise économique.
La profession a démontré sa volonté de développement et de modernisation en s'engageant par le contrat d'avenir - pour les restaurateurs - et en rénovant les établissements, notamment les hôtels soucieux d'obtenir un nouveau classement plus valorisant.

Aux pouvoirs publics d'en tenir compte avant de remettre en cause un équilibre fiscal et social durement acquis depuis trois ans et qui a démontré son efficacité en matière de salaires, d'emploi et de conditions de travail. Alors que de nombreux secteurs d'activité sont malheureusement contraints de contracter leur production et leurs effectifs dans une conjoncture de plus en plus déprimée.

Publié par L. H. R.



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