Heures supplémentaires : faut-il intégrer les repas pour le calcul du taux de leur rémunération ?

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QUINTELA Francis

mardi 21 novembre 2023

Bonjour, A l'occasion d'un contrôle d’Urssaf, un inspecteur intègre les repas pour le calcul du taux de rémunération des heures supplémentaires. Je précise qu'il s'agit d'heures supplémentaires récurrentes contractualisées, avec une rémunération forfaitaire donc qui intègre les majorations pour heures supplémentaires. L'intégration des repas au calcul des heures supplémentaires aurait pour effet de modifier, tous les mois !, le salaire de base et cela sans l'accord des salariés. J'ai pris connaissance de vos réponses précédentes sur le sujet et de la position des organisations patronales et j'aimerais avoir votre avis sur cette situation, en particulier à la lumière d'une décision récente de la Cour d'appel de DIJON (27/07/2023 n°RG21/00478) que l’Urssaf invoque. Je vous remercie par avance. Très cordialement

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Pascale CARBILLET

mercredi 22 novembre 2023

C'est un arrêt de la cour d'appel de Dijon qui vient conforter la position prise par la cour de cassation le 23 mars 1989.
Cour d'appel qui a justifié sa position avec les arguments suivants : Certes, l'avantage en nature nourriture est accordé de manière forfaitaire, indépendamment du nombre d'heures de travail effectuées (il faut juste que l'établissement soit ouvert à la clientèle et que le salarié soit présent au moment des repas) et ne correspond pas à du temps de travail effectif, mais il est versé à l'occasion de ce travail.
Il doit donc être inclus dans l'assiette des majorations des heures supplémentaires et le redressement, effectué à ce titre, est valable.


Toutes les Urssaf n'appliquent pas cette règle. Mais si c'est le cas, l'entreprise n'a pas d'autres choix que d'intégrer les avantages en nature dans le calculdu taux de majoration des heures supplémentaires.

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Pascale CARBILLET

mercredi 22 novembre 2023

C'est arrêt de la cour d'appel de Dijon qui vient conforter la position prise par la cour de cassation le 23 mars 1989.
Cour qui a justifié sa position avec les arguments suivants : Certes, l'avantage en nature nourriture est accordé de manière forfaitaire, indépendamment du nombre d'heures de travail effectuées (il faut juste que l'établissement soit ouvert à la clientèle et que le salarié soit présent au moment des repas) et ne correspond pas à du temps de travail effectif, mais il est versé à l'occasion de ce travail.
Il doit donc être inclus dans l'assiette des majorations des heures supplémentaires et le redressement, effectué à ce titre, est valable.

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