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La Bastide de Capelongue
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Un paradis entre pierres et lumière

Au pied de La Bastide de Capelongue, s'étend l'admirable paysage du Luberon d'où émanent les senteurs enivrantes de la Provence. Décoré avec sensibilité, cet hôtel charme ses visiteurs par la douceur de son art de vivre.

Cécile Junod

Bourg perché du Vaucluse, entouré de remparts ruinés, Bonnieux compte moins de 1 000 habitants l'hiver et 3 fois plus l'été. Lorsqu'on arrive à La Bastide de Capelongue, le plus étonnant, c'est la vue exceptionnelle sur le village, avec en toile de fond le Luberon et ses champs de lavande.
L'histoire de cet établissement commence dans les années 70, lorsqu'un homme politique décide de concevoir un ensemble hôtelier sur ce terrain laissé vacant. L'architecte Jacques Péronne y bâtit une imposante maison en pierres sèches et ses dépendances resserrées autour d'une petite place. Mais bientôt le commanditaire disparaît tragiquement. Et les volets de la bâtisse resteront désespérément clos jusqu'à ce que Claude Loubet s'intéresse à cette aventure brusquement interrompue.
Forte de son expérience acquise au Fitz Roy de Val Thorens et au Moulin de Lourmarin, la nouvelle maîtresse de maison, assistée de sa fille Marina, déploie des trésors d'imagination et d'énergie pour achever l'œuvre entreprise. Côté décoration et atmosphère, elles y font régner une indolente douceur de vivre, véritable invitation au farniente. Côté services, rigueur et attention sont de tous les instants.
Une fois passée la belle porte d'entrée en bois massif encadrée dans un mur de verre, le voyageur est accueilli à la réception qui est composée d'un comptoir de mercerie et de ses vitrines dans lesquelles sont accrochées les clefs de chambres devenues odorantes puisque garnies d'un coussinet de lavande. Tandis que derrière des tranches de faux livres se cache l'installation technique de l'hôtel.

Beauté, sérénité et cuisine embaumée

Dans le prolongement du hall d'accueil, se succèdent un bar au plafond en ogive et un salon aux accents italianisants. Murs ocre, mobilier blanchi, rideaux foisonnants, cheminée en bois peint, pilastres en résine patinée et moucharabiehs apportent à l'ensemble beauté et sérénité.
Dans les dix-sept chambres, teintes douces et blondes s'accordent harmonieusement avec l'intimité des volumes. Sur chaque porte, non pas un numéro, mais un nom emprunté à Giono pour évoquer les plus belles pages de littérature provençale : "Arsule", "Dame Barbe", "Panturle". Les meubles aux formes élégantes et légères, les têtes de lit en bois ou fer forgé, les boutis cousus main et les rideaux en lin signent le décor provençal.
Dans la salle à manger, outre les poutres en bois naturel, le beau lustre en fer forgé, les murs chaulés et le mobilier blanchi, la décoration se personnalise par la présence des feuilles d'un herbier joliment encadré. Là, vous pourrez déguster la cuisine embaumée par les saveurs méditerranéennes, entre anchoïades et herbes de Provence. Une cuisine supervisée par Edouard Loubet, le plus jeune chef français honoré au Guide Rouge, qui vient de décrocher pour son établissement Le Moulin de Lourmarin, à Lourmarin (Vaucluse), une deuxième étoile. * 


Dans la salle à manger, qui s'ouvre généreusement sur la nature, les feuilles d'un herbier joliment encadré tapissent le mur.

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Vue plongeante sur le joli petit village de Bonnieux avec en toile de fond le Luberon
et ses champs de lavande.


Mobilier blanchi et boutis provençaux pour la douceur de vivre.  


Dans les dix-sept chambres, teintes douces et blondes s'accordent harmonieusement avec l'intimité des volumes.

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L'HÔTELLERIE n° 2669 Hebdo 8 Juin 2000

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