Ouvert le 26 décembre 1997, le 115 est un beau cadeau de Noël que se sont offerts Jean-Claude Caro, Sylvain Auclair et Olivier Farissier. Depuis l'ouverture, le succès ne se dément pas et la « belle clientèle » s'est déplacée vers une artère de Villeurbanne, où nulle enseigne n'avait résisté très longtemps. Peut-être parce que ces établissements avaient le handicap d'être situé en... étage. Un élément qui n'a nullement perturbé les trois associés au moment de s'installer dans les lieux.
"Je cherchais un local à animer et j'ai
trouvé celui-ci où l'on peut faire du bruit sans gêner les riverains et où l'on ne
connaît pas de problèmes de stationnement", dit Jean-Claude Caro.
Sur 900 m2, au 115 du boulevard Stalingrad - d'où le nom du lieu -, Sylvain Auclair et
Olivier Farissier, deux « oiseaux de
nuit » n'ont pas hésité à se lancer dans l'aventure avec le patron du Caro de Lyon.
Une salle de 200 places, un bar... à l'envers d'une longueur de 40 mètres, une terrasse
de 400 m2 pour les beaux jours : l'ensemble est signé Philippe Avanzi qui a misé sur une
décoration bois et alu.
L'ensemble est une parfaite réussite et a l'heur de plaire au public lyonnais qui s'y
bouscule jusque tard dans la nuit. "Nous tournons à 350 couverts quotidiens",
confirme Caro qui a souhaité proposer ici une cuisine internationale avec des nems, ribs,
pizzas et sushis en bonne place sur la carte où les suggestions sont à 49 francs (pâtes
et pizzas), 52 francs (plat du jour) et les formules varient de 65 à 105 francs au
déjeuner. La nouveauté se joue aussi le dimanche matin avec un brunch proposé à 150
francs et des animations pour les enfants qui ont également droit à un menu spécial.
Le 115 où évoluent 44 salariés, est à la fois un bar, un restaurant et une
brasserie... et c'est inédit à Lyon ce qui suffit à justifier cet engouement qui ne se
dément pas. "Il fallait un tel espace à Lyon", dit encore Caro à
propos d'un lieu où restauration et limonade contribuent à égalité à la réalisation
du chiffre d'affaires.
Les grandes soirées lyonnaises se font ici, où le cocktail musique - avec un DJ au
milieu du restaurant -, bar et restaurant est tout à fait... détonnant ! Et lorsque
Jean-Claude Caro dit en plaisantant qu'il s'est "retiré à la campagne",
c'est en fin de service du Caro de Lyon, tout près de l'Hôtel de Ville dont le succès
est fortement lié à sa présence dans le lieu !
L'ensemble est signé Philippe Avanzi qui a misé sur une décoration bois et alu.
Une salle de 200 places, un bar... à l'envers d'une longueur de 40 mètres.
Le 115 en chiffres4 MF d'investissement, essentiellement dans les travaux d'aménagement avec un CA 98 de 22 MF (350 couverts/jour en moyenne avec un TM à 110 F au déjeuner et 180 F le soir). |
L'HÔTELLERIE n° 2595 Magazine 7 Janvier 1999
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