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Nicolas, Benoît, Franck, Aude et les autres

Les jeunes chefs jouent
les mannequins pour «Clément»

Enthousiastes et bien dans leur peau, les jeunes chefs habillés par la nouvelle ligne de vêtements professionnels créée par Thierry Bouville, se sont portés volontaires pour jouer aux mannequins et présenter la collection Clément. Présentation.

Par Cécile Junod

Séduits par les produits griffés Clément, Nicolas Le Bec (Les Fermes de Marie, Mégève), Benoît Witz (La Bastide de Moustiers), Jérôme Coustillas (Le Métropole, Beaulieu), Lilian Bonnefoi (Eden Roc, Antibes), Didier Goiffon (L'Auberge du Colombier, Roquefort-les-Pins) et les autres n'ont pas hésité à poser devant l'objectif pour permettre la réalisation du catalogue Clément. Ils se sont prêtés au jeu avec beaucoup d'enthousiasme et d'humour. La journée des prises de vue reste gravée dans leur mémoire. «Par son dynamisme, sa disponibilité et son écoute, Thierry Bouville a su se faire apprécier de tous, commente Arnaud Poette, chef de cuisine à l'Eden Roc, Antibes. Et dans son premier catalogue, Clément nous propose des vêtements qui font partie de notre indispensable de tous les jours, des vêtements adaptés à chacun en fonction du style et du confort recherchés».

En effet, passionné de gastronomie et introduit dans le milieu par Marc Thivet, Thierry Bouville s'est lancé, il y a un an, sur le marché du vêtement professionnel de cuisine. Du haut de ses trente-quatre ans, il ne s'est pas laissé impressionner par les ténors du vêtement professionnel. En décembre 1995, soutenu par ses nombreux amis pâtissiers et cuisiniers, il crée avec Céline Silici sa propre société et lance sa collection griffée «Clément» (du nom de son fils). Dans les cuisines, il lui semblait possible de proposer une gamme de vêtements collant parfaitement aux besoins des chefs, à un prix très concurrentiel. «La conjoncture est difficile pour la profession, raconte Thierry Bouville, et je voulais rendre la tenue du cuisinier plus agréable, à un prix plus intéressant».

Jeune, pratique et innovante, la ligne Clément a rapidement fait des adeptes. Des coupes originales dans l'ère du temps permettent à chaque modèle de refléter une personnalité différente. Les lignes sont sobres, épurées, élégantes et décontractées à la fois, parfois asymétriques ou avant-gardistes. Côté pratique, l'entretien est facilité par l'emploi de textiles lavables, ne nécessitant quasiment pas de repassage.

Le confort d'abord grâce aux astuces de confection

Et côté confort, des astuces de confection apportent une aisance toute particulière aux utilisateurs. Par exemple, le modèle «Manhattan» possède un soufflet en éponge dans le dos qui, en plus de ses qualités absorbantes, autorise une plus grande liberté de mouvement grâce à l'élasticité même du tissu éponge. La «Madisson», quant à elle, présente un nouveau système de fermeture. Fini les boutons et pressions, désormais, la veste se ferme à l'aide d'un auto-fixant. Et pour les pantalons, Clément propose une ceinture innovante : l'éponge qui la recouvre lui confère un confort inégalé tout en absorbant la transpiration. Là encore, le système de fermeture par auto-fixant permet de se moquer des kilos en plus ou en moins (modèle déposé, exclusif Clément).

Grâce au catalogue réalisé avec les jeunes chefs et diffusé à 10.000 exemplaires, la V.P.C. de Clément est en place. Avec ce nouvel outil de travail, Thierry Bouville a bien l'intention de doubler ses résultats en 98 pour atteindre les 3 millions de francs. D'autant plus que sa collection s'adresse à tout le personnel de cuisine et s'étale dans une fourchette de prix allant de 390 francs TTC les 3 vestes à 500 francs TTC la veste haut de gamme.

 
Modèle «Manhattan» porté par Jérome Coustillas (Le Métropole, Beaulieu). Une veste innovante grâce à son soufflet d'aisance au milieu du dos doublé d'éponge permettant d'absorber la transpiration. Coupe asymétrique très moderne soulignée par deux liserets sur les manches. Disponible en manches courtes ou longues.

Modèle «Madison» présenté par Nicolas Le Bec (Les Fermes de Marie, Mégève). Sa ligne épurée et son côté mi-tunique mi-veste lui confèrent une allure jeune fort appréciée. Fermeture par bandes auto-fixantes, poche stylo plaquée sur manche droite. Tissu 67% polyester, 33% coton, très léger, d'une excellente tenue. Disponible manches courtes ou longues.

Clément n'oublie pas les femmes. «Milan», présenté par Aude Coronel (La Bastide de Moustiers), est le modèle de base de la collection, amélioré par des boutons amovibles en plastique de couleur. Disponible en manches courtes ou longues.

Ils étaient tous là pour poser devant l'objectif et présenter leur veste Clément. De gauche à droite au premier plan : Franck Broc (Le Château de la Messardière, St Tropez), Nicolas Le Bec (Les Fermes de Marie, Mégève), Aude Coronel (La Bastide de Moustiers), Christian Julliard (Le Louis XV, Monaco) et Alain Schieb (La Coupole, Monaco). Au second plan : Benoît Witz (La Bastide de Moustiers), Franck Putelat (La Bastide de St Tropez), Francis Scordel (Le Mas d'Artigny, St Paul) et Jérome Coustillas (Le Métropole, Beaulieu).

«Sirocco», le pantalon dont la ceinture recouverte d'éponge procure un confort incomparable. Sa fermeture par bande auto-fixante permet de régler à souhait la taille, en fonction d'éventuelles fluctuations de poids.

 
Jean-Louis Nomicos (La Grande Cascade à Paris) a lui aussi opté pour les vestes Clément. «Nous portons nos vêtements de travail entre 15 et 18 heures par jour. Il est vital qu'ils soient confortables et agréables à porter. Personnellement, je recherche des matières dans lesquelles on ne transpire pas et pour la confection je préfère les
coutures à plat que l'on ne sent pas».

L'HÔTELLERIE n° 2555 Magazine 2 Avril 1998