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du 16 décembre 2004
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APRÈS LE DÉPART DU VENDÉE GLOBE LE 7 NOVEMBRE DERNIER

LES ESPOIRS SUR LE LONG TERME DES PROFESSIONNELS DES SABLES-D'OLONNE

Cette année, le départ du Vendée Globe Challenge a attiré quelque 300 000 visiteurs aux Sables-d'Olonne. Une aubaine pour les professionnels qui ont vu leur saison se prolonger jusqu'à fin novembre.

Organisé tous les 4 ans depuis 1992, le Vendée Globe Challenge - course en solitaire et sans escale autour du monde - est devenu un véritable phénomène populaire. Cette année, on estime à 300 000 le nombre de personnes présentes au départ des aventuriers. Du pain bénit pour tous les professionnels installés aux Sables-d'Olonne et alentour, puisque "certains ont été jusqu'à Nantes pour se loger le jour du départ", remarque Stéphane Macrez, propriétaire du bar-rhumerie La Comète et président de la cellule Umih des Sables-d'Olonne. On ne saurait mesurer l'impact du Vendée Globe sur le seul week-end du départ. Les bateaux arrivent à quai dès le 15 octobre et, pendant presque un mois, c'est un défilé continu de curieux. On attend "environ 100 000 personnes sur les 4 premières arrivées, souligne Nicolas Gendrot, directeur de l'office de tourisme. Sur 3 semaines, le village a accueilli près de 250 000 personnes avec notamment 10 000 visiteurs dès le premier jour".

Un meilleur cru qu'en 2000 ?


1. à l'Hôtel Atlantic, 3 étoiles, les chambres sont réservées aux sponsors et aux équipes qui prennent souvent 15 à 20 chambres, réservent 7 à 8 mois à l'avance, pour des forfaits de 2 à 4 nuits.
2. Aux Hirondelles, Logis de France 2 étoiles, Olivia Demaria estime que les tarifs sont "plus élevés qu'en saison d'environ 20 euros".

Le Casino des Pins a, pour sa part, enregistré une progression de 24 % sur la semaine de départ par rapport à celle de 2000. Parmi les visiteurs, on compte beaucoup de locaux avant le départ et lors des arrivées. Le jour du départ, on vient de toute la France, notamment du Grand Ouest et de la région parisienne. Les étrangers représentent à peine 5 % des visiteurs. Des individuels donc, mais surtout de la clientèle d'affaires, des sponsors, des équipes techniques, des bateaux, la presse, etc. Le week-end du départ, les hôtels accueillent peu d'individuels. Selon Jean-Étienne Blanchard, propriétaire de l'Hôtel Atlantic (3 étoiles), "les chambres sont réservées aux sponsors et aux équipes qui sont souvent fidèles d'une course à l'autre. Ces structures, qui prennent 15 à 20 chambres, réservent 7 à 8 mois à l'avance, pour des forfaits de 2 à 4 nuits".
Aux Hirondelles (un Logis de France 2 étoiles qui ferme fin septembre les années sans Vendée Globe), Olivia Demaria logeait l'équipe de Karen Lebovici et ses sponsors : "Ils attirent la presse chez nous, des journalistes autrichiens, anglais, américains… C'est une clientèle qui se lâche facilement, notamment le soir, au bar." À l'écart, le Casino des Pins accueille moins de passage, "mais nous sommes plus performants sur les résidents secondaires qui nous connaissent, comme les sponsors locaux. Ils viennent en groupe". La semaine du départ, le casino enregistre une progression de 35 % par rapport à une semaine lambda (+ 28 % par rapport à 2003 sur la semaine des vacances).

Des retombées sur le long terme


Cette année, on estime à 300 000 le nombre de personnes présentes au départ du Vendée Globe : du pain bénit pour tous les professionnels installés aux Sables-d'Olonne et alentour.

Lors du départ, "nous appliquons les tarifs de haute saison", reconnaît Jean-Étienne Blanchard, qui considère la consommation au restaurant identique à celle d'un 15 août. Olivia Demaria estime même que les tarifs sont "plus élevés qu'en saison d'environ 20 E". Selon Stéphane Macrez, le Vendée Globe, "c'est au moins 50 % de chiffre d'affaires en plus sur le mois". Tout le monde en profite, avec plus ou moins de scrupules. "Un établissement de chaîne aurait facturé une chambre 2 étoiles à 110 E !", regrette Stéphane Macrez. D'autres imposent les 4 nuits. La course est aussi une belle occasion de parler des Sables, où "les réservations se font plus tôt les années du Vendée Globe", précise Jean-Étienne Blanchard, alors qu'Olivia Demaria note "un retour des clients en saison". Des retombées médiatiques pour la ville et le département dans son ensemble, "qui donne une image dynamique, reconnaît Nicolas Gendrot. Les années Vendée Globe, nous sommes plus vite sollicités à l'office de tourisme". Vice-président de cette structure, Xavier Hoffman remarque pertinemment que le Vendée Globe a été et "reste un élément important dans la rénovation des Sables-d'Olonne, qui bénéficie aujourd'hui d'équipements intéressants".
Peut-on mieux faire ? "Pour moi, les professionnels ne s'impliquent pas suffisamment. L'animation ne doit pas uniquement reposer sur la mairie ou le centre culturel", note Nicolas Gendrot. Stéphane Macrez reconnaît "un manque d'union des professionnels, qui ont du mal à se fédérer". Et Xavier Hoffman de poursuivre : "Fédérer les professionnels, mais autour de quelle idée ? Il manque une continuité pour faire vivre le Vendée Globe tout au long de l'année. On avait parlé d'un espace permanent. Pourquoi pas ?"
Olivier Marie zzz70 zzz22v zzz36v 

Les Sables-d'Olonne en chiffres
Nombre d'habitants
17 000 (40 000 pour l'agglomération) et 9 000 résidents secondaires

Hôtels
23
Chambres
685
Restaurants
98
Casinos
2
Discothèques
3

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