Sous l'impulsion de l'association Héritage Futur, une dizaine de créateurs de renom imagine pour TDI, Terrazzo Diffusion, des collections de carrelage inédites. Un mouvement céramique créatif à découvrir absolument.
A L'origine de l'association Héritage Futur,
qui rassemble autour de Patrick Toumarkine, son animateur, une dizaine de créateurs
contemporains, TDI se lance dans l'édition de produits originaux. Objectif : exploiter le
remarquable savoir-faire de l'usine de céramique de Loche, introduire de la modernité
dans l'exploitation de cet extraordinaire matériau, et faire évoluer le carrelage pour
permettre la réalisation de décors plus osés. En créant un partenariat entre
designers, architectes et céramistes, TDI s'est inspiré des grands aînés comme
Lalique, Eiffel, Ruhlmann ou Guimard qui, en leur temps, avaient été des pionniers en
introduisant la notion de design dans leur entreprise.
Evoluant depuis plus de 30 ans dans le monde de la création, Patrick Toumarkine met sa
culture, son sens artistique et sa générosité au service de cette nouvelle aventure.
Andrée Putman, Hilton McConnico, Elisabeth Garouste & Mattia Bonetti, Jean-Michel
Wilmotte, Elizabeth de Porzamparc, Jean-Charles de Castelbajac, Eric Raffy et Michel
Cadestin répondent présents à son appel sans hésiter. Et malgré les importantes
contraintes de fabrication, ils ne se sont pas contentés de créer seulement des
carreaux. Certains se sont laissés aller à imaginer du mobilier et des luminaires. n zzz40t
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Elisabeth Garouste & Mattia Bonetti
Elisabeth Garouste & Mattia Bonetti.
Dans le parcours de ces deux créateurs, la terre était déjà très présente, seule, traitée et vernissée dans divers coloris ou associée à d'autres matières pour créer des meubles. "Pour TDI, nous avons imaginé un carrelage en mouvement, un carrelage en volume, un volume irrégulier et informel, coordonné à une frise fantaisiste. Le tout pour créer des rythmes organiques, des ombres insolites et mystérieuses, cassant avec la géométrie habituelle du carrelage. Plus architecturale, l'applique murale est tout simplement constituée d'un renflement dans la matière créant une poche dans laquelle se loge la lumière."
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Michel Cadestin
Michel Cadestin.
"J'ai pensé les produits. TDI les a réalisés. C'est ainsi que se résume l'élaboration des programmes que j'ai conçus, puisque la terre, matière fondamentale, et le savoir-faire technique de l'équipe TDI m'ont permis une créativité libérée de toutes contraintes dans la recherche de formes, d'aspects de matière ou de coloris." Pour sa collection murale 20 x 20, Michel Cadestin a imaginé des gammes de motifs s'associant les unes aux autres. Points, traits, creux et bosses se mélangent, jouant entre ombre et lumière, et donnent une sensibilité de toucher et de couleurs à ce produit généralement défini et perçu comme neutre et froid.
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Andrée Putman
Andrée Putman.
"Blanc verdi, blanc rosé, blanc mauve, blanc bleuté...
Des couleurs que l'on devine à peine... Des teintes si légères qu'elles donnent un
caractère aérien à ce matériau lourd. Mélangées, ces couleurs vibrent à l'unisson
tout en créant une ambiance un peu irréelle. Tout en nuance, ces carreaux permettent de
jouer avec la géométrie. Rectangles, ils peuvent être rythmés, soulignés ou
organisés entre eux par un jeu de listel horizontal ou vertical. Le listel a pour
vocation d'encadrer l'espace comme une ganse sur un vêtement."
A l'évidence, cette collection est destinée aux salles de
bains, mais la nouveauté de la couleur et le format des carrelages autorisent d'autres
applications.
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Jean-Charles de Castelbajac
Jean-Charles de Castelbajac.
Jeux de mots, d'images, de construction, la collection signée J.-C. de Castelbajac emprunte aux icônes de l'enfance. "J'ai voulu travailler sur un univers ludique de puzzles, briques à combiner, assembler, et faire basculer ces concepts dans le monde de la décoration. Décaler les codes, les réinvestir... Bref, recréer un habitat sentimental fidèle au mode de vie qui m'est cher."
Le puzzle.
Eric Raffy
Eric Raffy.
Bali, Tokyo, Miami... Eric Raffy est un familier du voyage. Ses collections de céramique trouvent tout naturellement leur inspiration dans les couleurs et signes évocateurs des mers et terres lointaines. "Ecriture gravée dans la terre, structures émergentes, sont autant d'empreintes et de signes que j'aime interpréter comme témoins de la mémoire et de l'émotion. Assemblée, composée au gré de la lumière et de l'inspiration, la céramique structurée, architecturée peut revêtir l'intérieur comme l'extérieur de l'habitat."
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'Brasil'.
Jean-Michel Wilmotte
Jean-Michel Wilmotte.
"En développant ce nouveau concept de carrelage mural sur proposition de TDI, mon intention était d'offrir à l'aménagement de la salle de bains plus qu'un simple revêtement, mais un outil de composition architecturale." A partir de 5 éléments de base, de nombreuses possibilités s'ouvrent à l'imagination. Le mur n'est plus une surface plate. Il prend du relief et devient vivant, rythmé par des niches linéaires, en creux horizontaux ou verticaux, jouant avec la lumière et l'ombre de la matière blanche.
Des murs en relief.
Hilton McConnico
Hilton McConnico.
"Lorsque TDI m'a sollicité, j'ai aussitôt pensé à la générosité de la nature, thème qui m'est cher par excellence. Récoltes terrestres, fruits gorgés de soleil, monde animal, voûte céleste... sont autant de trésors naturels que j'aime explorer et traduire." Ces évocations ont donné naissance aux collections 'Fruits' et 'Coquillages' qui proposent des tapis de sol carrelés, aux bordures variables, des encadrements de portes à mêler avec des unis, coordonnés ou pas. Quant à la collection 'Stars', elle se décline dans une multitude de ciels.
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'Stars'.
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Classement UPEC des locaux
C'est un classement de durabilité en fonction de l'usage concernant les revêtements de sol intérieurs. Il se traduit par des lettres (U pour usure à la marche, P pour poinçonnement, E pour comportement à l'eau et l'humidité, C pour tenue aux agents chimiques) auxquelles on ajoute un indice numérique. Cet indice augmente avec la sévérité d'usage ou avec le niveau de performance. Un revêtement est apte à l'emploi lorsque son classement UPEC est au moins égal à celui du local à revêtir.
Exigences d'usage des revêtements de sol en CHR :
w U4 P3 E2 CO en hall d'entrée, réception et zone
d'accès direct de l'extérieur.
w U3s P3 E1 C0 en hall d'entrée à trafic modéré et
hors zone d'accès direct de l'extérieur.
w U3 P2 E1 C0 en escaliers et paliers, circulations,
salles de conférences.
w U3s P2 E1 C1 en grand salon de réception ou de
congrès, restaurant et bar d'attente.
w U2s P2 E1 C0 en chambres et circulations secondaires.
w U2 P2 E2 C1 en sanitaires des chambres et appartements.
w U3 P2 E3 C1 en sanitaires collectifs.
w U4 P3 E3 C2 en cuisine collective et annexes à usage
modéré, annexes pour petits-déjeuners ou réchauffage des plats.
w U4 P4s E3 C2 en cuisine collective et annexes à usage
intense.
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L'Hôtellerie Restauration n° 2760 supplément Décoration 14 mars 2002 Copyright ©