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Université de la formation au domaine de Bélesbat (91)

Un investissement de 400 kF

Depuis lundi 19 février et jusqu'à demain soir, les 65 employés cadres et non-cadres du domaine de Bélesbat (château-hôtel 4 étoiles, membre de la chaîne anglaise Grand Heritage Hotels International) situé à Boutigny (Essonne) "travaillent sur eux" et le domaine ferme ses portes au public. L'hôtellerie, la restauration, le golf, le service financier et administratif, le service commercial et international, la direction d'exploitation et la direction générale, soit une dizaine de métiers en tout, sont concernés par cette première université de la formation. Objectif : "Casser un système de communication, de valeurs et de jugement archaïques dans nos métiers de service et faire du domaine une identité humaine", comme l'explique Thierry Jeannet, le directeur d'exploitation du site. C'est-à-dire poser les premiers jalons d'une culture dans une entreprise qui a rouvert ses portes en avril 1998. "Cela fait deux ans que nous travaillons, au niveau de l'encadrement, à mettre au point une nouvelle forme de communication : savoir dire les choses, savoir écouter, il est temps de faire transpirer cette sensibilité à l'ensemble des collaborateurs", poursuit Thierry Jeannet.
Cohésion du groupe, savoir être, formation métiers et ateliers sont au programme. Durant les deux premiers jours, les stagiaires étaient encadrés par des professeurs de Synecom. Hier, mercredi, ils ont abordé une facette spécifique de leur métier : buffets salés et cocktails salés pour la cuisine, buffets sucrés pour la pâtisserie, valorisation de l'accueil et vente en hébergement 4 étoiles pour la réception, organisation d'une brigade et optimisation du temps de nettoyage d'une chambre pour le service d'étage, administration de réseau pour le service technique, dernières technologies sur l'entretien des parcours de golf et loi sur l'eau pour la maintenance du golf, organisation et gestion du temps pour les services administratifs et financiers.

Pérenniser l'événement
Les échanges avec la vingtaine de formateurs (1) se poursuivront ce soir lors du dîner. Place ensuite à la détente, vendredi, avec des ateliers-découverte. Six thèmes ont été sélectionnés : initiation à la sophrologie, accords mets/vins, initiation aux nouvelles technologies de communication, maquillage professionnel, pouvoir de séduction et séance de maintien et initiation au langage économique de l'entreprise.
Les retombées de l'université seront qualitatives. "J'aimerais que cette université devienne, d'année en année, un événement attendu", explique Thierry Jeannet. Une façon, selon lui, de valoriser les employés afin de les conserver dans l'entreprise. Même les employés qui ont décidé de partir participent avec leurs collègues à cette première édition. Sans compter le coût lié à la fermeture de l'établissement, le coût de l'université se chiffre à 400 000 francs. La cuisine et le service sont assurés par le personnel des autres établissements du groupement Châteaux Golfs et Country Clubs (2), dont le transport et le logement sont pris en charge par le domaine de Bélesbat. Le Fafih prend en charge 90 % du coût spécifique de la formation.

L. Anastassion

(1) Cefpa de Strasbourg (67), CM Consulting de Sarcelles (95), Unifhort, Assistance technique entretien de Talmas (80), CCI.

(2) Le domaine de Bélesbat appartient au groupement hôtelier Châteaux Golfs et Country Clubs où se trouve également le Château de Chailly, le Château des Vigiers et le Domaine du Vaugouard.

Le domaine de Bélesbat a été rouvert en avril 1998.

Thierry Jeannet, le directeur d'exploitation du site, souhaite que l'université devienne d'année en année un événement attendu des salariés qui y trouveront un élément de valorisation.

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L'HÔTELLERIE n° 2706 Hebdo 22 Février 2001