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Le Colonial Café à Monaco

Italianisme et... secret

A l'entrée de la prestigieuse Galerie Charles III, juste sous l'hôtel Métropole et face aux jardins du casino, le Colonial Café affiche, depuis son ouverture au printemps dernier, un style unique en principauté.

Le patron est un homme d'affaires italien, avant tout exploitant forestier en Afrique, et à la tête d'un groupe qui se démarque dans la distribution du bois exotique. Difficile de connaître son nom de famille, il se fait simplement appeler Luigi. Pour lancer son Colonial Café, il s'est adressé à Dino Ghiselli, 65 ans, qui fut pendant quinze ans directeur d'un restaurant monégasque. Le duo est aujourd'hui à la tête d'un effectif fixe de 15 personnes - dont 5 en cuisine, 5 en salle, et 2 au bar - atteignant la vingtaine en période intensive, comme lors du Grand Prix de Monaco, pour les fêtes de l'Ascension, ou encore l'une des nombreuses soirées à thème, adaptées à l'événementiel de la principauté, comme le Bal de la Rose ou encore celui de la Croix-Rouge. A l'intérieur, le style est original et unique sur la principauté. Tout est en teck et acajou avec une terrasse en caillebotis de 200 m2. Comme le nom du propriétaire, les chiffres ici ne sont pas communiqués. Côté cuisine, l'exotisme est aussi au rendez-vous avec une carte basée sur les plus anciennes recettes coloniales, une formule buffet, une animation musicale du jeudi au dimanche inclus, et même un écran vidéo géant.

Insister sur les préférences italiennes
C'est bien connu, principauté de Monaco et Côte d'Azur sont devenus le fief de la population italienne aisée. Les deux associés ne s'y sont pas trompés. La cuisine, ils l'ont confiée à Victtorio Beltramelli, un jeune chef sorti de l'école privée de San Pellegrino en Italie. A 27 ans, son CV est déjà marqué par ses passages dans de grands établissements à Monaco, comme le 2 étoiles Michelin Chez Victtorio à Bergamo. La carte est mise en place à l'intention de l'homme d'affaires pressé comme du client oisif, dans une diversité de saveurs et de tarifs notable. Le ticket moyen est de 400 F boissons comprises. A midi, le 'Grand Buffet' propose une dizaine d'entrées, de 78 F - pour le Saumon sauvage mariné au basilic et sa bruschetta à la tomate concassée fraîche - à 590 F pour les 50 grammes de caviar Oscetre. Autre originalité, les 4 plats 'A la Découverte des Colonies', recouvrant le Liban, Singapour, la Malaisie, et les Indes, de 65 à 160 F. Le soir, la carte se transforme et devient 'Fantaisies de la Nuit'. Elle se décline en 7 en-cas, allant du Tramezzino au jambon de campagne et fromage pour 90 F, au Foie gras sur pain aux fruits secs à 140 F, et toujours sans exclure le caviar. Collant à l'exotisme, mais encore plus à la tendance italienne, la direction n'a pas lésiné sur le bar et ses cocktails.
Depuis son lancement au printemps dernier, le Colonial Café sert une centaine de couverts par jour à la belle saison, excluant les événements de grande affluence. Chemisettes blanches de coton pur pour un service 'à la romaine' (le client est servi par les garçons selon ses propres instructions) et musiques traditionnelles tout au long d'un week-end spécial, qui débute le jeudi, finissent de donner au cadre un charme colonial. A Monaco, les créations ne sont décidément à nulle autre pareille.
Le Colonial Café sur le Web : www.colonialcafe.com/societe.html


Au Colonial Café, l'exotisme est au rendez-vous avec une carte basée sur les plus anciennes recettes coloniales.


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L'HÔTELLERIE n° 2702 Hebdo 25 Janvier 2001


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