Dordogne
L'enseigne ouvre sur la zone de Trelissac la seule unité de la Dordogne. Entre Quick et McDo, tous les espoirs sont permis et les premiers chiffres sont bons.
Sur ce site, Courtepaille développe son nouveau concept débarrassé du vieux
toit de chaume jusqu'ici indissociable de la marque.
Les premiers résultats du Courtepaille de Périgueux dépassent les objectifs fixés par la direction. Ouvert le 3 août dernier, ce restaurant sert en moyenne 260 couverts par jour au lieu des 230 espérés. Sur ce site, Courtepaille développe son nouveau concept débarrassé du vieux toit de chaume jusqu'ici indissociable de la marque. Plus accessible aussi, le nouveau restaurant de plain-pied peut accueillir 114 personnes en salle, et une cinquantaine de couverts supplémentaires en terrasse. Courtepaille est ouvert tous les jours en continu. Sur la zone de Trélissac en banlieue de Périgueux, l'enseigne dispose d'un environnement très favorable. Installé à proximité immédiate de la locomotive commerciale du secteur, un centre Leclerc de 6 500 m2, sur l'axe de Limoges à Angoulême, le Courtepaille profite aussi de la proximité de McDo et de Quick. "Ce ne sont pas vraiment des concurrents. Au contraire, ils sont pour nous en quelque sorte des produits d'appel, qui attirent l'attention de ceux qui passent. 80 % de notre clientèle est composée d'automobilistes qui cherchent à manger rapidement et à des prix raisonnables. Notre ticket moyen est très proche des deux fast-foods voisins, mais nous avons l'avantage de proposer un véritable repas. Avec un vrai service, et pas une queue au comptoir, sans oublier la convivialité d'un décor agrémenté d'un feu de bois", explique le directeur Olivier Vincent, auparavant responsable d'une unité bordelaise.
Un ticket moyen à 100 francs
Le ticket moyen du 116e restaurant Courtepaille atteint les 100 francs avec les produits
phares de l'enseigne : viandes, pommes paille et tartes aux pommes. Une carte fort
éloignée des spécialités du Périgord. Pourtant, le restaurant entend malgré tout
participer à l'économie locale. Ainsi, tous les foies gras ou magrets de canard
consommés dans les Courtepaille français arrivent en droite ligne de chez Rougié, une
entreprise implantée à Sarlat. Dans la même logique, sur les 21 salariés, 15 ont été
recrutés par l'intermédiaire de l'ANPE de Périgueux. L'unité périgourdine s'inscrit
dans la stratégie développée par Accor, qui vise désormais une implantation dans les
villes de moyenne importance (60 000 habitants pour la capitale de la Dordogne). A noter
que Accor construit actuellement un restaurant au Mans et annonce l'arrivée dans les
prochains mois de Courtepaille sur Caen, Cherbourg, Nantes, Liévin, Lyon Part Dieu Gare,
Strasbourg Gare, et Issy-les-Moulineaux.
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L'HÔTELLERIE n° 2698 Hebdo 28 Décembre 2000
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