Vulcania
Le conseil régional d'Auvergne a tranché. La restauration sur le site de Vulcania sera intégrée. Elle emploiera une cinquantaine de personnes pour deux cafétérias et une structure traditionnelle de 50 à 60 couverts.
Olivier Beylard, responsable de la restauration pour Vulcania, affiche une expérience de 20 ans, acquise notamment dans la restauration ferroviaire et au Futuroscope.
Malgré le retard prévisible pour l'ouverture du site de Vulcania (1), le parc
européen du volcanisme, les structures continuent à se mettre en place. Ainsi, la
restauration ne sera pas concédée mais intégrée. Il s'agit de deux cafétérias. La
première de 150 places s'adressera aux groupes ; la seconde de 250 places sera ouverte au
public. Un restaurant de 50 à 60 couverts, avec service à table, doit compléter
l'offre. L'ensemble doit fonctionner à partir d'une cuisine centrale.
Olivier Beylard, responsable restauration de Vulcania, explique : "Le conseil
régional a voulu conserver la maîtrise d'un concept global. De plus, comme les salles à
manger ont une vue panoramique sur la chaîne des puys, nous restons bien dans l'esprit
sciences des volcans et de la terre." Il affiche une expérience de 20 ans,
acquise notamment dans la restauration ferroviaire et au Futuroscope. Il est prévu
l'embauche d'une cinquantaine de salariés, sur la base de 35 heures, même si tous les
détails des contrats ne sont pas encore réglés. A priori, les établissements ne seront
ouverts que le midi, "au début tout au moins", avec une fermeture du
centre trois mois par an, de la Toussaint à février. Il y aura aussi, bien évidemment,
un coin pique-nique et un bar avec ventes à emporter. "Nous devons proposer des
prestations adaptées aux désirs des clients, donc pour ceux qui veulent poursuivre la
visite tout en mangeant un morceau."
Du côté des professionnels locaux, qui s'étaient regroupés au sein de l'Aercev
(Association d'étude pour la restauration dans le centre européen du volcanisme), pas de
réaction particulière. "Le conseil régional a décidé d'intégrer la
restauration à Vulcania. C'est son droit. C'est bien : l'affaire reste à une structure
locale. Nous voulions surtout être présents et éviter que l'affaire n'échappe aux
acteurs régionaux", explique Max Duron, président de l'Aercev.
P. Boyer
(1) L'effondrement d'une dalle en août dernier et les contrôles et expertises dus à cet accident ont provoqué un retard de 9 mois pour l'ouverture de Vulcania, désormais fixée en février 2002.
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L'HÔTELLERIE n° 2695 Hebdo 07 Décembre 2000