Actualités

 

Courrier des lecteurs
__________________

Rubrique animée par Pascale Carbillet.
pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

Le repos hebdomadaire des saisonniers

Je suis actuellement sous contrat à durée déterminée pour la saison. Nous n'avons qu'une demi-journée de repos par semaine. Le patron nous a informés que nous pouvions récupérer le repos hebdomadaire non pris à la fin de la saison mais, rien n'est marqué noir sur blanc. De plus, nous avons travaillé plus de 300 heures pour ce mois. Quelles sont les règles à suivre ? Si je démissionne du fait de cette situation, aurais-je droit aux allocations chômage ? (P.G. de Biarritz)

 

Le travailleur saisonnier a droit, comme tous les autres salariés, à 2 jours de repos hebdomadaire. Toutefois, les 2 demi-journées de repos peuvent être intégralement reportées jusqu'à la fin de la saison. La journée qui reste peut, quant à elle, être reportée 2 fois par mois, mais dans la limite de 3 fois par saison.
Vous devez donc pouvoir disposer de 2 jours de repos (par journée entière) dans le même mois et non pas de 4 demi-journées. Toutefois, dans le pire des cas, votre employeur peut vous demander de travailler 3 semaines sans interruption s'il diffère toutes les demi-journées et s'il reporte la journée minimum de repos hebdomadaire les 2 dernières semaines du mois et la première semaine du mois suivant. Mais, il ne pourra le faire qu'une fois.
La convention collective prévoit, par ailleurs, que la compensation de ces jours se fait en fin de saison, il n'est donc pas nécessaire que ce soit marqué dans le contrat de travail pour que cela s'applique. Concernant le temps de travail, la convention collective mentionne que la durée maximale hebdomadaire absolue est de 54 heures pour les veilleurs de nuit et de 52 heures pour les cuisiniers et les autres salariés. En vous faisant travailler plus de 300 heures par mois, votre employeur est dans l'illégalité la plus totale, car largement au-dessus de la limite horaire autorisée. Vous êtes donc en droit d'exiger la baisse de vos horaires conformément à la convention collective, ainsi que l'attribution de votre repos minimum hebdomadaire.
Si vous démissionnez, vous ne pourrez pas bénéficier des allocations chômage. D'ailleurs, la démission n'étant pas possible en matière de CDD, elle se transformerait en rupture injustifiée à vos torts. Si votre employeur se refuse à respecter les dispositions légales et conventionnelles, vous devrez saisir le conseil des prud'hommes afin de demander la résiliation judiciaire du contrat de travail pour faute grave ; à charge pour vous d'apporter la preuve de la faute. C'est dans cette seule hypothèse que vous pourrez prétendre aux allocations chômage.

Où suivre une formation de crêpier ?

Actuellement au chômage, je souhaiterais connaître des formations pour devenir crêpière, principalement en Bretagne. (C.R. de Rennes)

Nous vous proposons une liste d'organismes dispensant des formations de crêpier. Nous vous précisons que cette liste n'est pas exhaustive.
CEPHORE-CEPHOTEL
Rue du commerce
BP 63
56038 Vannes CEDEX
Tél. : 02 97 01 24 70
CFPC (Centre de formation professionnelle crêpier)
17, rue Marcel Brunelière
44270 Machecoul
Tél. : 02 40 02 20 06
Ecole maître crêpier Treblec
66, rue de Guer
35330 Maure-de-Bretagne
Tél. : 02 99 34 86 76
Site www.eshor.com
La crêpière
3, rue des Deux-Ponts
56920 Saint-Gonnery
Tél. : 02 97 38 43 74
Fax : 02 97 38 43 89
e-mail : LA.CREPIERE@wanadoo.fr

Une soirée vins et musiques pour animer son établissement

Il y a quelques mois, j'avais lu un article sur une animation "Vins et musiques". Souhaitant mettre en place une telle soirée, pourriez-vous me communiquer les coordonnées de l'animateur ? (B.G. de Fontainebleau)

Ylan Schwartz (à droite sur la photo) peut vous aider à concevoir et organiser un dîner "mets, vins et musiques" ou une soirée "vins et musiques". En effet, il a imaginé une passerelle entre les vins et la musique et a élaboré une méthode pour établir quelques équivalences entre le son des instruments de musique et la typicité donnée aux vins par les cépages, entre les dominantes sonores et les dominantes gustatives. C'est ainsi qu'il a ressenti que l'on pouvait associer le cabernet sauvignon et le violon, le cabernet franc et l'alto, le merlot et le violoncelle. Pour assurer la réussite d'une telle soirée, il travaille avec vous pour le choix des mets et des vins. Il choisit les morceaux musicaux. Au cours de la soirée, il fait découvrir aux convives les subtiles harmonies entre le repas et la musique. Pour les animations à Paris (mais pas en province), il peut même se charger de recruter les musiciens (500 F pour un jeune du conservatoire) ou 2 500 F x 6 pour des musiciens du philharmonique de Radio France).
Le coût de la prestation (sans les vins ni les mets) est de l'ordre de 3 000 à 7 000 F selon le type de soirée. Sachez que Ylan Schwartz peut animer aussi bien en français qu'en anglais.
Vous pouvez contacter Ylan Schwartz au :
01 45 89 77 39 ou au 06 81 22 82 46. 

Vente d'une entreprise et contrats de travail

Un de mes employés est en longue maladie. Il est venu me voir en me demandant de le licencier "à l'amiable" sans que cela me coûte un sou. Il m'a dit que de toute façon, le jour où je voudrais vendre je serais dans l'obligation de procéder à son licenciement avec indemnités. Suis-je dans l'obligation de le licencier si je vends ma SARL ? (R.V. de Laon)

Vous n'êtes pas obligé de licencier votre salarié en longue maladie si vous vendez votre société. Seule son inaptitude constatée par le médecin du travail peut vous y contraindre.
En cas de cession d'une entreprise, le Code du travail prévoit au contraire le maintien des contrats de travail en cours. L'article L.122-12 a pour but de protéger le personnel dans cette éventualité. Il explique, en effet, que si la situation juridique de l'employeur change (notamment en cas de vente, de fusion, de transformation du fonds...), les contrats existants doivent subsister entre le nouvel employeur et le personnel de l'entreprise, et se poursuivre dans les mêmes conditions. Le changement de propriétaire ne doit donc pas avoir d'incidence sur les contrats de travail en cours.
Il est vrai, toutefois, qu'une telle situation peut dissuader un acquéreur éventuel d'acheter votre société. En effet, si ce salarié était déclaré inapte par le médecin du travail, et sans possibilité de reclassement, le nouveau propriétaire serait obligé de le licencier, avec toutes les charges que cela comporte.
A l'heure actuelle, la seule hypothèse qui pourrait vous pousser à le licencier serait qu'il soit déclaré inapte avant la réalisation de la vente. Dans ce cas, et s'il ne vous est pas possible de le reclasser, la loi (article L.122-24-4 du Code du travail) vous impose soit de le licencier, soit de continuer à lui verser son salaire.

Ça va mieux en le disant

A quand la déduction des avantages en nature ?

Il semble qu'encore une fois l'Etat français renie ses engagements qui étaient de faire disparaître de 25 % par an, les charges patronales sur les AVN. Il semble de plus que le décret de 1999 n'est même pas sorti, ce qui expose toutes les entreprises du secteur à des redressements d'Urssaf ! Combien de temps va-t-on tolérer un tel mépris pour les entreprises de la part de ce gouvernement si pressé d'imposer au privé ce qu'il n'applique pas a lui-même?
(Jean-François LIESS, Château de Salles)


Vos commentaires : cliquez sur le Forum des Blogs des Experts

L'HÔTELLERIE n° 2676 Hebdo 27 Juillet 2000


zzz60o
zzz60t
zzz68n
zzz68c
zzz22c
zzz60c

L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration