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Du paracommercialisme dans l'air

150 F

Jean-Louis Cousin, patron du restaurant-traiteur Le Veau d'Or à Château-Gontier, vient de se livrer à un petit sondage auprès de ses collègues. Il a interrogé 100 restaurateurs de la région Pays de Loire :

1. Faites-vous le réveillon ? Non 62 %

2. En cas de non, précisez le motif :
- Prix excessifs de la matière première : 12 %
- Charges de personnel et taxes : 36 %
- Concurrence déloyale (ass. Loi 1901) : 52 %

3. Prix du menu de réveillon
400 F : 3 %
500 F : 12 %
650 F : 54 %
+ de 650 F : 27 %
Non fixé : 4 %

"En 20 ans, 50 % des réveillons en restaurant sont partis au bénéfice des associations loi 1901. A savoir que dans certaines petites villes, si le restaurant ne fait pas de réveillon, c'est l'Association du football qui l'organise", s'insurge Jean-Louis Cousin qui rappelle que les associations sont, entre autres, exonérées de la TVA. "Il serait souhaitable que toute organisation ayant une fourchette et un couteau paie les charges de façon identique pour équilibrer et ajuster le taux de TVA", prône le restaurateur.
Pour sa part, Jean-Louis Cousin a choisi non seulement d'ouvrir les portes de son établissement pour ce réveillon mais aussi de se lancer dans l'organisation d'une soirée dansante dans une grande salle proche de son restaurant. Le restaurant, qui devrait être complet, propose un menu à 150 F sans les vins pour 180 couverts. Le droit d'entrée à la soirée dansante s'élève à 250 F (une pâtisserie et une bouteille de Vouvray brut pour 4 personnes incluses) et près de 1 000 clients sont attendus.


L'HÔTELLERIE n° 2640 Spécial Réveillon 18 Novembre 1999

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