Actualités

Au fil de la semaine

Bonne note, mauvaise note

L'addition, sa formulation, sa présentation, c'est une partie de l'image de votre établissement. Une addition est aussi révélatrice qu'une analyse psychologique pour le client attentif. Prenez-en soin car c'est le dernier document qui rappellera à vos hôtes leur passage dans votre restaurant. Sans oublier que pour le client, l'addition = soustraction !

Cette semaine, c'est un déjeuner chez Léon de Bruxelles que nous allons décortiquer. La note est imprimée, un atout, elle est facile à lire et les références obligatoires y sont. On appréciera le détail de ce que l'on a versé à l'Etat au titre des impôts : la TVA est de 62,62 F, presque le prix de la "Formule Léon" facturée 69,90 F. Première bizarrerie : l'heure affichée est celle de la prise de commande. En quoi est-elle utile au client ? Etonnement : chez Léon de Bruxelles, on ne connaît pas encore l'euro, les prix sont exprimés en francs sans équivalence à la monnaie européenne... dommage quand on vient de Bruxelles.
Mécontentement : c'est désagréable de voir écrit "Prière de bien vouloir présenter une pièce d'identité pour tout règlement par chèque", pas très convivial comme communication. Qui plus est, la formulation du mode de calcul du service est particulièrement confuse : 12 % sur HT/HS. Qui, en dehors des comptables de la restauration, peuvent comprendre qu'il s'agit du hors taxe, hors service ?
Et maintenant, parlons tarifs. C'est vrai, la formule Léon n'est pas chère mais... heureusement parce que la Grimbergen, elle, fait sacrément monter l'addition ! La boisson correspond à 51,3 % du prix du menu ! On comprend bien que la formule, affichée en prix d'appel, attire le chaland... le prix moyen du couvert sait progresser avec les boissons. Dommage pour le développement des ventes des "bières de luxe" : à un tarif aussi élevé, on n'incite pas le client à les consommer.

La vente d'Orangina
Patrick Ricard n'a toujours pas vendu Orangina à Coca-Cola, à cause du blocage effectué par le ministère de l'Economie et des Finances souhaitant obtenir des garanties de la part de Coca-Cola quant au respect de la concurrence dans le secteur des ventes hors foyer (cafés, hôtels, restaurants). Patrick Ricard s'est fixé une date limite, qu'il tient secrète. Pendant ce temps, Pepsi-Cola, de son côté, se bat pour faire échouer l'opération. Et Patrick Ricard de déclarer : "Si on ne trouve pas d'acheteur à un prix décent, il vaudrait peut-être mieux le garder." A suivre.

Gala
Le département de la Vienne organise son gala de l'hôtellerie le 28 février. Renseignements au 05 49 41 07 36.

Journées portes ouvertes
Le lycée hôtelier de l'institution Sainte-Geneviève de Meaux (Seine-et-Marne) organise deux journées portes ouvertes : le mercredi 17 mars, de 13 h 30 à 18 h, et le samedi 20 mars, de 9 h 30 à 16 h 30. Au programme, visite de l'établissement, de son internat, démonstrations culinaires, dégustations et rencontres avec les professeurs. En formation initiale, l'institution Sainte-Geneviève prépare à partir de la 4e et la 3e au BEP et Bac technologique, en alternance, au Bac professionnel et BTS option B (art culinaire et art de la table et du service).

Un œuf au chocolat au lait et amandes
Telle est la dernière création de Philippe Andrieu, nouveau chef pâtissier de Ladurée, pour les fêtes de Pâques. Les œufs moulés un à un, dans des formes anciennes, dans un parfait équilibre entre un grand cru de chocolat au lait et des amandes torréfiées. L'œuf chocolat au lait et amandes se décline en 5 tailles.

Le Restaurant W
La valse des ouvertures continue tout autour des Champs-Elysées. L'hôtel Warwick (rue de Berri) donne un nouveau départ à son restaurant. Début mars, La Couronne devient Le Restaurant W avec décor tout neuf (bois de sycomore et du Taddelakt) mais aussi un nouveau chef, Jérôme Coustillas, formé à l'école Ducasse qui proposera une cuisine aux saveurs de la Méditerranée.

Sofitel "booste" ses ouvertures sur Paris
La chaîne quatre étoiles du groupe Accor a le vent en poupe. Elle va en effet ouvrir à la fin du mois de mai, au 11-15 rue Boissy d'Anglas, l'hôtel Sofitel Le Faubourg. Après vingt mois de travaux et un investissement de 360 millions de francs, l'établissement, propriété de la SA WBA Saint-Honoré regroupant plusieurs actionnaires dont Accor, offrira 155 chambres et 19 suites, toutes équipées des dernières technologies de communication. Sans oublier un appartement présidentiel situé au dernier étage.
Deux autres unités Sofitel verront également le jour dans la capitale très prochainement. L'enseigne haut de gamme du conglomérat français va en effet s'installer à Bercy avec 400 chambres (rachat de l'hôtel au CDR) ainsi qu'à la Défense (Sofitel Danton).

Finales régionales de la Coupe Georges Baptiste 99*Ile-de-France

La sélection Ile-de-France a eu lieu le 9 février dernier à l'école de la CCI de Paris implantée à Jouy-en-Josas (Yvelines). Elle a récompensé les élèves de CAP/BEP service de salle et en 1re année Bac Pro restauration. Les lauréats sont : 1. Marie de Chivré, en 2e année de BEP à Tecomah ; 2. Samir Boudjennad, en 1re année de Bac Pro à Tecomah ; 3. Maxime Hotelier, en 2e année BEP au lycée privé Albert de Mun à Paris.
* Pays de Loire
La finale régionale Pays de Loire de la Coupe Georges Baptiste s'est déroulée au lycée hôtelier Les Sorbets, à Noirmoutier. Deux finalistes ont été désignés : Morgan Duval, du lycée Sainte-Anne de Saint-Nazaire et Julien Laurière, du lycée Hélène Boucher au Mans qui défendront les couleurs de leur école et de leur région, le 1er avril prochain, lors de la finale nationale à Paris.

 

La TVA réduite au plan européen

Le SNRLH demande au Premier ministre son application à la restauration

La Commission européenne ayant finalement accepté d'autoriser l'application d'un taux réduit de TVA aux entreprises de services et à forte intensité de main-d'œuvre, Pierre Gauthier, président du SNRLH, a immédiatement saisi le Premier ministre pour que cette décision soit appliquée aux restaurants et aux cafés.
Dans son courrier, Pierre Gauthier souligne que "la restauration traditionnelle et les cafés connaissent depuis trop longtemps des difficultés du fait notamment d'un taux de TVA élevé pénalisant l'emploi et favorisant une concurrence déloyale avec d'autres formes de restauration. Notre secteur d'activité, qui reste le 5e employeur de France, offre des emplois très qualifiés comme des emplois de faible qualification, et représente ainsi une source d'emplois considérable qui peut lutter avec vous contre le chômage".


L'HÔTELLERIE n° 2602 Hebdo 25 Février 1999

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