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A la loupe

Logis du Puy-de-Dôme

Evolutions et dynamisme

Effectifs en hausse dans le département, dynamisme confirmé sur le plan national, évolutions prévues, les Logis de France se portent bien.

«Cessons d'être timides, de douter. Faisons de notre nombre notre force et soyons dignes du travail entrepris par nos prédécesseurs. » Yves Bargain n'a pas mâché ses mots, ni caché son enthousiasme. Le président des Logis de France du Puy-de-Dôme s'est félicité de l'arrivée de 9 établissements de plus dans la chaîne qui compte 74 adhérents. C'était pour l'assemblée générale de l'association, à Murol. Après 50 ans d'existence, les Logis de France représentent 8,8 milliards de F de chiffre d'affaires, dont 65 % pour la restauration.
« Nous sommes les premiers restaurateurs de France, sinon d'Europe. Nous sommes le premier employeur en hôtellerie-restauration du pays et le premier centre de formation avec 4 600 apprentis », a rappelé Yves Bargain. Il a décrit la moyenne des Logis : 260 F la chambre ; 142 F le repas pour 37 couverts. La clientèle est à 53 % de loisirs, à 30 % d'affaires. La durée des séjours : 2 à 3 nuits pour 54 % ; une semaine pour 19 %. « Les meilleurs taux d'occupation se trouvent dans les trois cheminée », a ajouté Yves Bargain. Il a aussi abordé la gratuité du prochain guide des Logis, la nouvelle plaque en cristal de synthèse pour remplacer les anciens autocollants, le site Internet de Logis de France Service « qui marche bien », etc.

Spécialisations à venir
Après ce tour d'horizon, le président, hôtelier au Mont-Dore, a lancé les débats. « Exprimez-vous ! N'hésitez pas à prendre la parole. »
Les Auberges de pays, lancées par le conseil régional d'Auvergne et la Chambre de commerce et d'industrie régionale, chatouillent les Logis de France. « Nous avons voulu développer un produit similaire. Nous avons dans nos rangs des établissements qui correspondent à la définition de l'auberge. Ils auront une signalétique propre dans le prochain guide, a déclaré Yves Bargain. Mais il faut rapprocher les deux points de vue. Sinon, comment voulez-vous que les clients s'y retrouvent dans toutes ces appellations différentes pour des prestations similaires ? ». Un professionnel de Châtelguyon a demandé s'il n'était pas envisageable de limiter le nombre d'adhérents dans une ville, une station thermale donnée pour ne pas trop accentuer la concurrence.
« Les quotas ne sont pas prévus dans le règlement des Logis », a répondu Raymond Fraysse, président des Logis du Limousin. « Pourquoi jouer sur une image de chaîne hôtelière alors que nous sommes avant tout des indépendants regroupés en association ? », a questionné un autre participant. « Il faut rester simple et clair dans notre communication. Il n'est donc pas toujours possible de rentrer dans les détails », selon Roger Brissaud, membre du bureau national et président de la Haute-Vienne. « Les Logis doivent s'adapter, sans tomber dans le cadre rigide des autres chaînes, pour répondre à une image homogène et cohérente. Nous devons donc revoir les classements avec plus de rigueur et d'objectivité », a-t-il poursuivi. « Appartenir aux Logis apporte des avantages mais cela implique des exigences et des règles à accepter. » Pour l'avenir, l'idée de la spécialisation des Logis fait son chemin, « pour clarifier l'offre vis-à-vis de la clientèle », avec des labels « silence », « charme »,
« enfants », etc.
P. Boyer


A la tribune : Marcel Livertout (Allier), Michel Sabot (Auvergne), Raymond Fraysse (Limousin), Roger Brissaud (Haute-Vienne) et Yves Bargain (Puy-de-Dôme).


L'HÔTELLERIE n° 2593 Hebdo 24 Décembre 1998

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