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Parc national du Lubéron

Contre l'anarchie des pancartes publicitaires

En 1997, les communes du parc du Lubéron signent une charte pour appliquer une loi de 1979 sur les panneaux publicitaires, pratiquement ignorée. 500 000 francs ont été investis en 1998 pour faire respecter l'environnement tout en informant sur l'activité des entreprises du parc.

Dans le parc naturel régional du Lubéron, 70 % des panneaux publicitaires sont illégaux. Pour lutter contre cet état de fait, Catherine Granjier, chargée de mission du parc naturel régional du Lubéron, tente de rendre effective une charte signalétique signée en 1997 par les 67 communes du parc. "Nous ne faisons qu'appliquer la loi de décembre 1979 sur la publicité et les préenseignes." Cette charte a pour but de préserver l'environnement en réduisant la multiplication des panneaux publicitaires. 500 000 francs ont déjà été consacrés à cette initiative. Épaulée dans son travail par un bureau d'études, Catherine Granjier estime qu'il faudra deux ans pour constater les premiers résultats de la démarche. "Il s'agit d'abord de relever tous les panneaux, vérifier leur légalité, les retirer s'ils sont illégaux. C'est un vrai travail de fourmi, voilà 20 ans que cet affichage s'effectue de manière sauvage." Pour que la charte soit respectée, il fallait avant tout que les intéressés soient informés de son existence et de son contenu. Le parc régional a ainsi envoyé entre 2 500 et 3 000 dépliants détaillant les dispositions à prendre en fonction du type de commerce. "Nous nous sommes chargés de l'envoi aux professionnels de l'hôtellerie-restauration. Les communes devaient s'occuper de la communication auprès des artisans, des commerces et de l'industrie", précise la responsable. Egalement disponibles gratuitement en mairie ou à la Maison du Parc à Apt, le document destiné aux hôteliers et restaurateurs donne le détail des dispositions à prendre pour implanter les préenseignes (inscription, forme ou image indiquant la proximité d'un lieu). La charte a établi des règles de signalétique très précises sur les codes couleurs : le bleu est consacré aux activités d'hébergement et de restauration, le gris aux stations service et aux garages, le vert aux produits du terroir, l'ocre pour les commerces en retrait de la voie publique. Le graphisme doit lui aussi être homogénéisé, les panneaux regroupés et réduits dans leur dimension. "Cette démarche permettra d'améliorer le paysage et l'efficacité de l'information", conclut Catherine Granjier.


L'HÔTELLERIE n° 2590 Hebdo 3 Décembre 1998

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